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Sida : le Fonds mondial espère couvrir 85% des besoins en 2016

Saturday, September 21st, 2013

RTL

15 milliards de dollars de contributions au cours des trois prochaines années devraient permettre de sauver 5,8 millions de vies.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, espère pouvoir soigner 85% des personnes ayant besoin d’un traitement d’ici à 2016, a indiqué vendredi 20 septembre le directeur exécutif du Fonds. “Les prochaines années seront déterminantes” a indiqué Mark Dybul à des journalistes lors d’un passage à Paris.

Créé en 2002 pour augmenter les moyens alloués à la lutte contre les trois pandémies, le Fonds -qui au 31 décembre dernier avait déjà déboursé 22,6 milliards (17,7 milliards d’euros) au total- s’est fixé comme objectif d’obtenir 15 milliards de dollars de contributions au cours des trois prochaines années. Ce niveau d’intervention devrait permettre de sauver 5,8 millions de vies grâce aux traitements, mais également étendre la prévention à travers le monde, et plus particulièrement en Afrique.

Selon Mark Dybul, cet objectif intègre une augmentation des dépenses nationales allouées à la santé par les pays qui les mettent en oeuvre et qui “représentent pour la première fois cette année plus de la moitié des ressources fournies par les pays donateurs”. Le Fonds, a précisé Dybul, espère obtenir des engagements fermes de la plupart des grands pays occidentaux avant une conférence triennale des pays donateurs prévue en décembre.

La France, qui est le 2e contributeur à ce fonds après les Etats-Unis, a déjà annoncé son intention de maintenir le niveau de sa contribution, qui s’élèvera à 1,08 milliard d’euros entre 2014 et 2016. Selon un bilan rendu public vendredi à Genève, 5,3 millions de personnes vivant avec le VIH recevaient un traitement antirétroviral le 1er juillet dernier, dans le cadre des programmes soutenus contre le Fonds, soit 1,1 million de plus qu’à la fin 2012. Au cours de la même période, le nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont reçu un traitement antirétroviral complet pour prévenir la transmission du virus à leurs enfants à naître est passé de 1,7 million à 2,1 millions.

Pour lutter contre le paludisme, 30 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides ont été distribuées au cours du 1er semestre 2013, portant à 340 millions le nombre total de moustiquaires distribués, tandis que le nombre de cas de paludisme traités est passé en juillet dernier à 330 millions, soit une hausse de 13% depuis le début de l’année. Les programmes soutenus par le Fonds ont enfin permis de soigner 11 millions de cas de tuberculose, contre 9,7 millions à la fin 2012 et d’augmenter le nombre de personnes soignées pour une tuberculose multirésistante (88.000 au 1er juillet dernier contre 69.000 fin 2012).

APPEL DE L’ONUSIDA Les jeunes, agents de changements

Thursday, August 22nd, 2013

ONUSIDA

À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) appelle les jeunes à faire usage de leur créativité et de leur leadership dans la riposte au sida.

«En tant qu’agents de changement, les jeunes doivent revendiquer leur droit à la santé et faire partie intégrante des processus de prise de décisions qui auront un impact sur leur vie,» a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé.

Il y a eu des réalisations considérables dans la riposte à l’épidémie de VIH pour les adolescents et la jeunesse, mais il faut en faire beaucoup plus. Les jeunes ne sont pas seulement des bénéficiaires des services de lutte contre le VIH, mais ils jouent aussi un rôle important en tant que partenaires et dirigeants de l’action contre le sida. C’est la raison pour laquelle l’ONUSIDA a élargi son programme en faveur de la jeunesse et récemment établi le Forum consultatif des jeunes pour canaliser la voix et les opinions des jeunes sur des initiatives clés de l’ONUSIDA. Sur le plan mondial, on estime que 4,6 millions de jeunes vivent avec le VIH. Chaque jour, environ 2300 jeunes sont nouvellement infectés par le VIH.

De nombreux jeunes vivant avec le VIH n’ont pas accès au traitement ou ne connaissent pas leur statut VIH. Dans bien des pays, les jeunes sont empêchés d’avoir accès aux services de santé sexuelle et reproductive, notamment le test VIH et les préservatifs, à cause de restrictions liées à l’âge.

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : «Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida.»

Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org

Le fondateur de Virgin Richard Branson se joint à l’effort mené par l’ONUSIDA pour abolir les restrictions aux voyages liées au VIH

Wednesday, September 7th, 2011

ONUSIDA
L’entrepreneur-pionnier britannique Richard Branson a apporté son soutien à une campagne mondiale visant à débarrasser enfin le monde des dernières lois discriminatoires qui empêchent les gens de visiter, de vivre ou de travailler dans des pays sur le seul critère de leur séropositivité au VIH. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) préconise une totale liberté de mouvement pour les personnes vivant avec le VIH.

Richard Branson a déclaré « Je salue les efforts inlassables de l’ONUSIDA pour encourager les pays à abolir les restrictions aux voyages qui s’exercent sur les personnes vivant avec le VIH. Chaque individu doit avoir la possibilité de voyager librement, et je me réjouis de l’occasion qui m’est offerte de collaborer sur un thème d’une telle importance. »

Le mois dernier, Fidji est devenu le dernier pays en date à lever ses restrictions à l’entrée, au séjour ou à la résidence sur la base du statut sérologique vis-à-vis du VIH.

« Je suis très fier de déclarer en tant que chef d’État que le Gouvernement de Fidji a fait d’immenses progrès pour changer des lois qui sont discriminatoires, notamment dépénaliser les rapports sexuels entre hommes, et modifier la législation sur les restrictions liées aux voyages qui touchent les personnes vivant avec le VIH, ou encore promouvoir des consultations autour de la création d’un environnement favorable pour les professionnel(le)s du sexe, » a dit le Président de Fidji, Ratu Epeli Nailatikau dans son discours d’ouverture au Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique le vendredi 26 août.

Richard Branson a ajouté « Le leadership de Fidji envoie un message fort, et j’ai l’espoir que d’autres gouvernements suivront son exemple. »

Avec la suppression par Fidji des restrictions aux voyages liées au VIH, l’ONUSIDA décompte encore 47 pays, territoires et zones qui continuent d’imposer certaines formes de restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH sur la base de leur statut sérologique vis-à-vis du VIH. Au moins 128 pays n’appliquent aucune restriction.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a déclaré « Avec le soutien de défenseurs infatigables tels que Richard Branson, nous entrerons dans une nouvelle ère d’égalité en matière de mobilité pour les personnes vivant avec le VIH. »

Richard Branson est le fondateur du groupe de sociétés Virgin Group. Virgin est l’une des marques les plus connues et les plus respectées au monde et s’est étendue dans de nombreux secteurs différents allant des voyages aériens et terrestres aux télécommunications, à la santé, aux voyages spatiaux et aux énergies renouvelables par le biais de plus de 200 compagnies à travers le monde. En 2005, Richard Branson a lancé Virgin Unite, la fondation caritative de l’entreprise Virgin, qui s’emploie à créer avec ses partenaires de nouvelles approches sur des questions sociales et environnementales. Virgin Unit a également contribué à la naissance de plusieurs initiatives mondiales de leadership, notamment the Elders, the Carbon War Room et le Branson Centre of Entrepreneurship.

Une étude Kaiser/ONUSIDA constate une baisse globale des décaissements destinés à la riposte au sida en 2010, 7 gouvernements sur 15 faisant état de réductions

Wednesday, August 17th, 2011

ONUSIDA

Les décaissements des gouvernements donateurs destinés à la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont diminué en 2010, baissant de 10% par rapport à leur niveau de l’année précédente, selon une analyse annuelle des financements effectuée par la Fondation de la famille Kaiser et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

L’étude a montré que les gouvernements donateurs ont versé 6,9 milliards de dollars américains en 2010 pour la prévention, le traitement et la prise en charge médico‑sociale du VIH, soit 740 millions de dollars de moins qu’en 2009. Cette diminution est due à la combinaison de trois facteurs principaux : la diminution réelle de l’aide au développement, les fluctuations de change, et un ralentissement dans le rythme des décaissements effectués par les Etats-Unis, sans rapport avec des restrictions budgétaires.

Sur les quinze pays interrogés, sept – l’Australie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède et les Etats-Unis – ont fait état d’une diminution de leurs décaissements d’année en année, mesurés dans la devise de chaque pays. Les montants figurant dans le rapport sont en dollars américains, conformément aux normes internationales et à d’autres mécanismes de rapport.

En raison de fluctuations de change, on constate une légère augmentation de la contribution financière de l’Australie à la riposte au sida, exprimée en dollars américains, même si cette contribution a légèrement baissé en dollars australiens. Inversement, la contribution du Danemark a légèrement diminué malgré l’augmentation du niveau de financement par le pays dans sa propre devise.

« Investir dans la riposte au sida est un placement intelligent, même dans cette période économique difficile. Nous devons regarder au-delà des coûts à court terme et considérer les avantages à long terme », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les donateurs doivent prendre des engagements aujourd’hui et s’y tenir, afin de réduire les coûts engendrés par le sida dans l’avenir. »

La baisse globale des décaissements est principalement attribuable à une diminution des versements effectués par les Etats-Unis, le plus important des pays donateurs, lesquels ont représenté 54% du total des versements effectués par les donateurs en 2010. Alors que le Congrès des Etats-Unis a affecté des montants d’un niveau similaire à la riposte au sida en 2010 et en 2009 (environ 5,5 milliards de dollars chaque année), les décaissements sont passés de 4,4 milliards de dollars en 2009 à 3,7 milliards en 2010. Ce ralentissement provient de nouvelles conditions mises en place par le Congrès pour le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida (PEPFAR). Certains fonds alloués en 2010 seront versés les années suivantes.

« Avec le financement américain retardé, mais non abandonné à ce stade, la baisse des dépenses observée cette année, dont l’impact sur les services sera sans doute bien réel, n’est peut-être qu’une anomalie passagère », a déclaré Drew Altman, Président-directeur général de la Fondation de la famille Kaiser.

Pour atteindre les objectifs de l’accès universel à la prévention, au traitement et à la prise en charge médico-sociale du VIH, l’ONUSIDA estime qu’au moins 22 milliards de dollars US d’investissement seront nécessaires d’ici 2015. L’augmentation de ce niveau de financement permettrait d’éviter plus de 12 millions de nouvelles infections par le VIH et plus de 7 millions de morts, selon l’ONUSIDA.

Lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida de juin 2011, les Etats membres de l’ONU se sont engagés sur de nouveaux objectifs ambitieux en matière de riposte au sida, qui incluent notamment une élévation à des niveaux compris entre 22 et 24 milliards de dollars US des investissements consacrés au sida d’ici 2015.

D’après les dernières estimations de l’ONUSIDA, 34 millions [30,9 millions–36,9 millions] de personnes vivaient avec le VIH à la fin 2010 et près de 30 millions [25 millions–33 millions] de personnes étaient décédées de causes liées au sida depuis l’annonce du premier cas il y a 30 ans.

Une étude Kaiser/ONUSIDA constate une baisse globale des décaissements destinés à la riposte au sida en 2010, 7 gouvernements sur 15 faisant état de réductions

Tuesday, August 16th, 2011

ONUSIDA

Les décaissements des gouvernements donateurs destinés à la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont diminué en 2010, baissant de 10% par rapport à leur niveau de l’année précédente, selon une analyse annuelle des financements effectuée par la Fondation de la famille Kaiser et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

L’étude a montré que les gouvernements donateurs ont versé 6,9 milliards de dollars américains en 2010 pour la prévention, le traitement et la prise en charge médico‑sociale du VIH, soit 740 millions de dollars de moins qu’en 2009. Cette diminution est due à la combinaison de trois facteurs principaux : la diminution réelle de l’aide au développement, les fluctuations de change, et un ralentissement dans le rythme des décaissements effectués par les Etats-Unis, sans rapport avec des restrictions budgétaires.

Sur les quinze pays interrogés, sept – l’Australie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède et les Etats-Unis – ont fait état d’une diminution de leurs décaissements d’année en année, mesurés dans la devise de chaque pays. Les montants figurant dans le rapport sont en dollars américains, conformément aux normes internationales et à d’autres mécanismes de rapport.

En raison de fluctuations de change, on constate une légère augmentation de la contribution financière de l’Australie à la riposte au sida, exprimée en dollars américains, même si cette contribution a légèrement baissé en dollars australiens. Inversement, la contribution du Danemark a légèrement diminué malgré l’augmentation du niveau de financement par le pays dans sa propre devise.

« Investir dans la riposte au sida est un placement intelligent, même dans cette période économique difficile. Nous devons regarder au-delà des coûts à court terme et considérer les avantages à long terme », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les donateurs doivent prendre des engagements aujourd’hui et s’y tenir, afin de réduire les coûts engendrés par le sida dans l’avenir. »

La baisse globale des décaissements est principalement attribuable à une diminution des versements effectués par les Etats-Unis, le plus important des pays donateurs, lesquels ont représenté 54% du total des versements effectués par les donateurs en 2010. Alors que le Congrès des Etats-Unis a affecté des montants d’un niveau similaire à la riposte au sida en 2010 et en 2009 (environ 5,5 milliards de dollars chaque année), les décaissements sont passés de 4,4 milliards de dollars en 2009 à 3,7 milliards en 2010. Ce ralentissement provient de nouvelles conditions mises en place par le Congrès pour le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida (PEPFAR). Certains fonds alloués en 2010 seront versés les années suivantes.

« Avec le financement américain retardé, mais non abandonné à ce stade, la baisse des dépenses observée cette année, dont l’impact sur les services sera sans doute bien réel, n’est peut-être qu’une anomalie passagère », a déclaré Drew Altman, Président-directeur général de la Fondation de la famille Kaiser.

Pour atteindre les objectifs de l’accès universel à la prévention, au traitement et à la prise en charge médico-sociale du VIH, l’ONUSIDA estime qu’au moins 22 milliards de dollars US d’investissement seront nécessaires d’ici 2015. L’augmentation de ce niveau de financement permettrait d’éviter plus de 12 millions de nouvelles infections par le VIH et plus de 7 millions de morts, selon l’ONUSIDA.

Lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida de juin 2011, les Etats membres de l’ONU se sont engagés sur de nouveaux objectifs ambitieux en matière de riposte au sida, qui incluent notamment une élévation à des niveaux compris entre 22 et 24 milliards de dollars US des investissements consacrés au sida d’ici 2015.

D’après les dernières estimations de l’ONUSIDA, 34 millions [30,9 millions–36,9 millions] de personnes vivaient avec le VIH à la fin 2010 et près de 30 millions [25 millions–33 millions] de personnes étaient décédées de causes liées au sida depuis l’annonce du premier cas il y a 30 ans.

SIDA: «Le Maroc fait figure de chef de file»

Wednesday, June 22nd, 2011

Le Matin

Le nouveau Plan stratégique national (PSN) de lutte contre le sida 2012-2016, dont les priorités s’alignent directement sur des données fiables et des dynamiques réelles de l’épidémie, engage résolument le Maroc dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et de la nouvelle stratégie de l’Onusida, a affirmé, mardi à Rabat, la ministre de la Santé, Yasmina Baddou.

«L’approbation de la proposition du Maroc au 10e round du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans une conjoncture de récession économique et de priorisation des pays à haute prévalence, témoigne de la crédibilité du Royaume auprès des partenaires internationaux», a souligné Baddou qui s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de consensus sur la nouvelle stratégie nationale de lutte contre le sida.

«Aussi, notre pays bénéficiera d’un montant de 43 millions de dollars pour la lutte contre cette pandémie pour la période 2012-2016», a ajouté à cet effet Baddou, notant que la feuille de route définissant les étapes d’élaboration du nouveau PSN a été préparée et validée à la fin de l’atelier de dissémination des résultats de la révision du PSN 2007-2011, organisé en juillet 2010.

L’organisation de cet atelier de consensus constitue une étape principale pour approfondir l’analyse de la situation et de la riposte nationale au sida et de discuter les stratégies opérationnelles avec les différents acteurs, a expliqué Baddou.

De son côté, le conseiller de l’Onusida pour la région Mena, Erik Lamontagne a indiqué que «le Maroc fait figure de chef de file dans la région en matière de riposte au VIH».

«Le Maroc a initié des approches novatrices dans la région, qu’il s’agisse de la prévention auprès des populations les plus exposées, de la diffusion du dépistage volontaire, de l’appui psychosocial ou de la mobilisation de la société civile et des personnes vivant avec le VIH», a relevé Lamontagne.

Le représentant de l’Onusida au Maroc, Kamal Alami, a affirmé, quant à lui, que «cet atelier important permettra d’établir un consensus entre les divers acteurs nationaux, notamment le ministère de la santé, les ONG et les partenaires internationaux, sur le nouveau PSN de lutte contre le sida».

Il s’agit également de «définir les objectifs en matière de couverture, de prévention, de prise en charge et de dépistage jusqu’au 2016 et de tracer un cadre de partenariat entre les différents acteurs de lutte contre le sida», a-t-il dit.

Cet atelier national de consensus sur le nouveau PSN, appuyé par l’Onusida et le Fonds mondial de lutte contre le sida, s’inscrit dans la continuité du processus de préparation déjà entamé par des rencontres avec les partenaires régionaux et locaux, organisées en particulier dans les régions de Tanger-Tétouan et Souss-Massa-Drâa.

Il vise principalement à établir un consensus sur les priorités et stratégies pour la riposte nationale au VIH dans le cadre du PSN 2012-2016, définir les domaines d’intervention prioritaires du PSN, identifier les actions stratégiques à mettre en œuvre pour chaque domaine retenu en vue de formuler et adopter la version finale du document du nouveau PSN.

Découverte majeure dans le contrôle de la transmission du VIH-SIDA La trithérapie anti-VIH stoppe la transmission du virus

Wednesday, June 15th, 2011

Selon ONUSIDA
edito@gglobetv.com

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ONUSIDA

L’OMS et l’ONUSIDA saluent les résultats de l’essai HPTN 052 qui révèle que la thérapie antirétrovirale est efficace à 96 % dans la réduction de la transmission du VIH chez les couples où l’une des deux personnes est séropositive.

GENÈVE, le 12 mai 2011—Les résultats, annoncés ce jour par les Instituts nationaux de santé des États-Unis, montrent que si la personne séropositive du couple adhère à la posologie du traitement antirétroviral, le risque de transmission du virus à son partenaire sexuel non infecté peut être réduit de 96 %.

«Cette percée scientifique change considérablement la donne et assurera l’avancement de la révolution de la prévention. Elle place le traitement anti-VIH au rang des nouvelles options de prévention prioritaires», a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).  «Nous devons maintenant nous assurer que les couples ont la possibilité de choisir le Traitement pour la Prévention et qu’ils y ont accès.»

Cet essai, conduit par le Réseau pour les essais de prévention du VIH, a engagé plus de 1 700 couples sérodiscordants (l’une des personnes est séropositive tandis que l’autre est séronégative) originaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des États-Unis d’Amérique. Seules ont été engagées dans l’essai les personnes vivant avec le VIH, dont le compte de CD4 se situe entre 350 et 550, qui ne sont donc pas encore éligibles pour un traitement personnel selon les dernières directives de l’OMS. La réduction de la transmission du VIH par voie sexuelle a été si importante que l’essai a été arrêté 3-4 ans avant les délais impartis.

«Cette avancée est cruciale car nous savons que la transmission par voie sexuelle représente environ 80 % du total des nouvelles infections», a indiqué le Dr Margaret Chan. «Les résultats produits par l’essai vont renforcer et étayer les nouvelles orientations que l’OMS publiera en juillet pour aider les personnes vivant avec le VIH à protéger leur partenaire.» La mise à disposition du Traitement pour la Prévention va non seulement encourager les personnes à effectuer un dépistage sur le VIH, mais également les inciter à révéler leur statut, à discuter des options de prévention anti-VIH avec leur partenaire et à se rendre dans les services centraux anti-VIH. En outre, cette mise à disposition va fortement contribuer à réduire les stigmatisations et les discriminations qui entourent le VIH.

L’ONUSIDA et l’OMS travailleront avec les pays et les partenaires pour inscrire le Traitement pour la Prévention dans la riposte au VIH et s’assurer qu’il est accessible aux personnes qui souhaitent l’utiliser au plus vite.

La trithérapie, un moyen efficace de prévention de la transmission du VIH

Friday, May 13th, 2011

Selon l’ONUSIDA

GENÈVE, le 12 mai 2011—Les résultats, annoncés ce jour par les Instituts nationaux de santé des États-Unis, montrent que si la personne séropositive du couple adhère à la posologie du traitement antirétroviral, le risque de transmission du virus à son partenaire sexuel non infecté peut être réduit de 96 %.

« Cette percée scientifique change considérablement la donne et assurera l’avancement de la révolution de la prévention. Elle place le traitement anti-VIH au rang des nouvelles options de prévention prioritaires », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).  « Nous devons maintenant nous assurer que les couples ont la possibilité de choisir le Traitement de prévention et qu’ils y ont accès. »

Cet essai, conduit par le Réseau pour les essais de prévention du VIH, a engagé plus de 1 700 couples sérodiscordants (l’une des personnes est séropositive tandis que l’autre est séronégative) originaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des États-Unis d’Amérique.

Seules ont été engagées dans l’essai les personnes vivant avec le VIH, dont le compte de CD4 se situe entre 350 et 550, qui ne sont donc pas encore éligibles pour un traitement personnel selon les dernières directives de l’OMS. La réduction de la transmission du VIH par voie sexuelle a été si importante que l’essai a été arrêté 3-4 ans avant les délais impartis.

« Cette avancée est cruciale car nous savons que la transmission par voie sexuelle représente environ 80 % du total des nouvelles infections », a indiqué le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. « Les résultats produits par l’essai vont renforcer et étayer les nouvelles orientations que l’OMS publiera en juillet pour aider les personnes vivant avec le VIH à protéger leur partenaire. »

La mise à disposition du Traitement de prévention va non seulement encourager les personnes à effectuer un dépistage sur le VIH, mais également les inciter à révéler leur statut sérologique, à discuter des options de prévention anti-VIH avec leur partenaire et à se rendre dans les services centraux anti-VIH. En outre, cette mise à disposition va fortement contribuer à réduire les stigmatisations et les discriminations qui entourent le VIH.

« Les personnes vivant avec le VIH peuvent maintenant, avec dignité et confiance, prendre des dispositions supplémentaires pour protéger du VIH ceux qui leur sont chers », a déclaré M. Sidibé.

Selon les estimations actuelles, seule la moitié des 33 millions de personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique. L’augmentation du recours au dépistage anti-VIH exercerait un impact important sur la riposte au sida, en particulier s’il s’accompagnait d’un accroissement du nombre des personnes ayant accès aux traitements par suite de cette découverte scientifique.

L’ONUSIDA et l’OMS recommandent aux couples de prendre une décision, éclairée par des données probantes, sur la meilleure combinaison d’options de prévention anti-VIH possible. L’ONUSIDA demande instamment à ce que le Traitement de prévention soit l’une des options proposées aux couples. Les nouvelles orientations de l’OMS, qui seront publiées en juillet, aideront les pays à concrétiser cette nouvelle option de prévention anti-VIH auprès des personnes qui la choisiront. Ces orientations incluront des recommandations spécifiques sur l’élargissement de l’accès aux dépistages et au conseil anti-VIH, et l’utilisation de thérapies antirétrovirales parmi les couples sérodiscordants.

Il n’existe pas une seule et unique méthode médicale pour se protéger assurément contre le VIH. Le Traitement de prévention doit être utilisé en combinaison avec d’autres options de prévention anti-VIH. Ces options peuvent inclure l’utilisation correcte et systématique des préservatifs masculin et féminin, le report de la première relation sexuelle, la réduction du nombre des partenaires, la circoncision masculine et l’évitement de relations sexuelles avec pénétration. L’importance que revêtent les résultats de l’essai assure le bon positionnement du Traitement de prévention parmi l’ensemble complet des mesures de prévention anti-VIH.

Afin d’élargir l’accès à cette option de Traitement de prévention, l’initiative du traitement 2.0 doit être rapidement mise en œuvre pour innover, simplifier, réduire les coûts et mobiliser les communautés en faveur de l’intensification des dépistages, du conseil et des traitements anti-VIH.

L’ONUSIDA organisera une réunion de partenaires pour discuter plus avant de cette nouvelle possibilité et de ses implications pour la riposte au sida. Cette initiative prend appui sur une série de consultations d’experts qui ont été organisées par l’OMS et l’ONUSIDA sur le Traitement de prévention au cours de ces deux dernières années.

L’ONUSIDA et l’OMS travailleront avec les pays et les partenaires pour inscrire le Traitement de prévention dans la riposte au VIH et s’assurer qu’il est accessible aux personnes qui souhaitent l’utiliser au plus vite.