Posts Tagged ‘hommage’

Le Parc du Désespoir à Montréal

Saturday, February 27th, 2010

Le Parc du Désespoir: Le parc montréalais, de son vrai nom Le Parc de l’Espoir, consacré à la mémoire des personnes décédées du SIDA, était devenu en 2007 un dépotoir à ciel ouvert, un point de vente de drogues et le rendez-vous des putes du centre-ville. Voyez ce document qui prend position pour le respect des personnes qu’il prétend honorer. http://www.gayglobe.us

Éditorial 65: La maman de Gay Globe Médias

Saturday, December 5th, 2009

Elle est toujours là pour nous appuyer, nous supporter et nous endurer. Elle donne le meilleur d’elle-même, toujours disponible et bienveillante. Nous voulons rendre hommage à la maman de Gay Globe Médias.

Il y a deux certitudes dans la vie de Gay Globe Médias, quand on téléphone au numéro général, vous avez 90% des chances que l’éditeur réponde lui-même à votre appel et quand vous téléphonez au bureau du directeur média Michel Cloutier, vous avez 50% de chances de tomber sur notre maman à tous, Lise Cloutier.

Lise est une dame à la retraite qui donne 100% de son temps à notre publication depuis 2001. Ce n’est pas une novice, c’est une dame de fer qui a pour passion de toujours offrir l’assistance requise au moment où les gens en ont le plus besoin.

Qu’il soit 7h du matin un lundi ou 22h un samedi, elle répondra toujours au téléphone, sachant qu’elle est la voix et la présence rassurante de Gay Globe Médias, toujours là. Non seulement elle assiste les clients qui téléphonent au département des ventes, elle donne aussi tout son temps et sa patience pour nous endurer au sein même de l’entreprise. Quand nous travaillons sur le rédactionnel et que le directeur média est chez lui, c’est toujours Lise qui prendra la ligne téléphonique, que ce soit pour nous entendre parler ou pour recevoir un fax, peu importe l’heure du jour.

Lise est la maman de notre directeur média mais en réalité, elle est beaucoup plus que cela. Elle est notre maman à tous. Elle nous reçoit, nous conseille, nous prépare son fameux gâteau aux carottes ou discute tout bonnement des aspects les plus techniques de la création de ce magazine, comme si elle avait fait cela toute sa vie. En cette période de commémorations de la journée mondiale du sida, alors qu’approchent les fêtes et lorsqu’il devient un peu plus important de prendre conscience qu’autour de soi il existe des personnes formidables, il me semblait important de dire publiquement à Lise qu’elle comptait beaucoup pour nous tous. Merci Lise, merci. Les femmes occupent beaucoup de place à Gay Globe Magazine, en y regardant de plus près, je réalise que les plus importants placements publicitaires au magazine sont signés et décidés par des femmes de pouvoir. Merci à vous toutes d’être avec nous, il est plus que temps que nous vous rendions hommage.

Le Roi Arthur quitte TQS, oui mais…

Thursday, May 21st, 2009

André Arthur est le personnage le plus fascinant que j’ai eu le plaisir, vraiment, de croiser de toute ma vie. Avant de vous dire pourquoi et afin de respecter les normes éthiques qui m’animent, je vous ferai une déclaration de conflit d’intérêt. Oui je suis un collaborateur et un invité d’André Arthur depuis des années, près de 17 ans en fait, oui je suis payé comme chroniqueur et oui, je vais écrire un texte ici-même sur Arthur en vous demandant de ne pas diluer une seule de mes affirmations car je suis bien placé après tout pour vous en parler. Voilà pour le conflit d’intérêt, maintenant passons aux choses sérieuses.

André Arthur est un homme d’un autre temps, d’une autre époque alors que les propos voulaient dire quelque chose. Il n’est pas de ces temps modernes où l’image passe avant le sens d’un mot, c’est d’ailleurs sa force. Quand il m’a demandé de lui fournir quelques chroniques sur la chute de Montréal aux enfers du tiers-monde, je savais avec qui j’allais collaborer parce que j’avais été souvent invité à ses émissions de radio et j’avais apprécié dès le début l’humour absolument inusité et formidablement intelligent du géant de Québec. Il n’a pas occupé que la tête des cotes d’écoute de Québec pendant 30 ans, il est aussi physiquement un stentor non pas aux portes de Troie mais aux portes de l’absurde, toujours présent et volontaire pour démasquer les usurpateur et les gigolos qui nous dirigent. Il s’est entouré de quelques chroniqueurs non pas pour l’assister, Arthur n’a pas besoin d’aide, mais pour garder l’oeil sur tous les front en même temps. Je me considère comme tel, comme un simple observateur de ce qui se fait à Montréal, pour lui rapporter ce qu’il sait déjà mais en d’autres mots, sous un angle différent.

André Arthur avait relevé le défi de TQS probablement pour répondre à un question qu’il devait se poser à savoir si la télé allait bien refléter son propos, lui permettre de passer le message d’une nouvelle manière, en alliant le visuel à son style radiophonique qui a fait école. La radio parlée de Québec est d’ailleurs aujourd’hui directement la conséquence de sa présence médiatique des 30 dernières années. Après environ un an à la tête du Midi de TQS, le député de Portneuf et animateur se retirera de la télé. Vraiment? TQS, suite à un virage résultant d’une restructuration post-faillite, décidait cette semaine de changer sa programmation du midi et de laisser aller Arthur. Pour combien de temps c’est la vraie question car quand André Arthur annonce sa retraite, nous savons tous que c’est juste pour prendre quelques semaines de congé… Moi je reste avec lui jusqu’à la fin si on veut bien de moi, la fin n’étant certainement pas le retrait des ondes du Midi, mais quelque chose de bien plus éloigné que ça. Et pour la petite histoire, ouais, il avait raison…! Enfin, si on analyse froidement les cotes d’écoute du Midi sur TQS, on peut dire qu’André Arthur a attiré l’équivalent d’un stade olympique plein à rabord et d’un Centre Bell rempli à craquer, 5 jours par semaine, pendant près d’un an à la fin de son contrat. Si Arthur était chanteur ou membre d’un groupe rock, il serait reconnu comme le top des artistes au Québec avec de tels résultats qui dépassent notre Céline nationale. Malheureusement quand on fait du journalisme, ça ne compte pas.