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Condoms in porn: AIDS group vows to take fight to L.A. County

Saturday, January 21st, 2012

LA Now
For years, AIDS Healthcare Foundation President Michael Weinstein has sought to persuade elected officials to protect the health of porn actors by forcing adult film companies to require condom use.

This week, Weinstein celebrated his first major victory after the Los Angeles City Council voted to require condom use as a condition of getting film permits in the city. Now Weinstein wants to take his fight to Los Angeles County.

“This is a case study in the power of persistence,” Weinstein said in an interview. He noted that the concept of allowing drug users to exchange needles, once seen as untouchable, finally gained acceptance as a way to protect people from HIV.

Weinstein has pushed state legislators and the County Board of Supervisors to back mandatory condom use, but has received little support. No state lawmakers have been willing to sponsor legislation, Weinstein said, and Supervisor Zev Yaroslavsky said in 2010 that the state, not the county Department of Public Health, should be dealing with the matter.

Weinstein also lost a court battle to compel the county public health agency to take a stronger position on condom use.

The tide began shifting in 2010, when the California Occupational Safety and Health officials said that rules protecting employees from bodily fluids also apply to porn actors. Adult film performers have said condom use in the industry should be a matter of choice for consenting adults -– and is not an issue for the government.

The big change came last year, when the AIDS Healthcare Foundation decided to seek a voter-approved ordinance mandating condom use as a condition for getting a film permit within city limits.

Weinstein said he was surprised that the City Council decided to back the condom measure, thus avoiding a vote of the public, when lawmakers have been reluctant to get involved with the issue.

He’s proposing a similar requirement for county government, which handles health permits for businesses such as tattoo parlors and restaurants.

“We’re going to go through the same drill with the county. We’re going to collect hundreds of thousands of [petition] signatures, we’re going to submit them. They’re going to huff and puff, and then we’ll see whether they’ll want to” have a vote on the issue at the same time as the presidential election, Weinstein said.

Enquête dans l’affaire Steve Biron: Des victimes pas si victimes que ça…

Friday, January 7th, 2011

Le journaliste Roger-Luc Chayer, éditeur des médias du Groupe Gay Globe vient de publier les résultats de son enquête sur les dessous de l’affaire Steve Biron, ce jeune gai emprisonné à Québec depuis deux mois pour avoir sollicité, selon les accusations, des relations sexuelles sans condoms en se sachant séropositif.

L’enquête peut être lue sur Gay Globe au http://www.gayglobe.us/Biron.pdf et ces résultats exclusifs mettent en évidence le fait troublant que les prétendues victimes ne sont peut-être pas si victimes que ça. Un dossier explosif pour les homophobes qui veulent mettre les gais séropositifs derrière les barreaux et pour les tribunaux qui devront se questionner sur leurs connaissances en 2011 du VIH face à la trithérapie.

44- Vatican: Nouveau débat sur le préservatif

Saturday, April 3rd, 2010

Mieux vaut tard que jamais, le Vatican est sur le point de revoir sa position sur le préservatif. Totalement banni depuis vingt ans, il pourrait être autorisé pour les catholiques, dans certains cas limités.
Par:
Le Courrier International
Photo:
Google.images
Article
Santé
AFP “Lʼidée que le sida est devenu une maladie chronique dont on ne meurt pas menace de provoquer le retour de la pandémie”, souligne le quotidien Diario de Noticias. À quelques jours de la journée mondiale du sida et au moment où lʼONUSIDA divulgue les chiffres alarmants de la pandémie sur la planète, “on constate un certain relâchement dans les comportements”, note le quotidien portugais, qui sʼen prend à la majorité du pays, qui se dit catholique et très sensible à la valeur de la vie. “Lʼattention bien tardive portée par la hiérarchie catholique à la question du préservatif et de
Résumé:
Le Vatican a toujours été contre lʼusage du préservatif même dans un contexte de transmission du SIDA dʼun violeur à sa victime. La réflexion actuelle du Vatican pourrait modifier sa position sur lʼusage dans certains cas du condom.
la prévention du VIH pourra peut-être inspirer ceux qui, au Portugal et ailleurs, trouvent que ces histoires de sida nʼont pas grande importance et ne justifient pas lʼeffort de dérouler une capote.”
Le ministère de la Santé du Vatican a en effet transmis aux plus hauts responsables de lʼÉglise un rapport qui fait grand bruit. Il sʼagit dʼun projet sur le préservatif commandé par Benoît XVI. Ce document de plus de 200 pages fait la synthèse de toutes les positions de lʼÉglise sur le sujet, des plus rigoristes aux plus libérales.
“LʼÉglise catholique a fait un premier pas, que lʼon peut qualifier dʼhistorique, vers une inflexion de son interdiction totale du préservatif”, note le quotidien britannique The Guardian. Il sʼagit ni plus ni moins dʼune recommandation sur son utilisation, pas encore officielle car lʼaile conservatrice du Vatican nʼa pas donné son avis. “Cette possible révision de la position du pape en la matière pourrait sauver des millions de vies dans le monde”, précise le quotidien. “Il y a longtemps que les organisations qui luttent contre le sida pressent le pape de changer dʼavis, sans succès jus-
quʼaujourdʼhui. Mais, outre le document en question, “la visite de lʼarchevêque de Canterbury pourrait bien accélérer une décision.” “Le pape est très préoccupé par le sida”, mais on ne sait toujours pas dans quels cas lʼÉglise envisage dʼintroduire quelques éléments de permissivité, par exemple au sein dʼun couple marié ou en cas de séropositivité. Il est désormais certain que le débat est ouvert au Vatican. La très conservatrice Congrégation pour la doctrine de la foi doit donner son avis, mais cʼest le pape qui décidera si lʼinterdiction absolue doit être levée. À suivre en février.

Préservatif La petite histoire

Saturday, December 5th, 2009

Le préservatif a été inventé pour répondre à une anomalie biologique : l’homme, à la différence de l’animal, ne sait jamais “de manière scientifique, ou bien établie et démonstrative”, à quel moment sa partenaire est fertile.

Mais très vite, l’étui pénien est aussi devenu un bouclier contre les maladies et épidémies, la syphilis au XVIIe siècle, le sida depuis 1980.

C’est cette double fonction du préservatif – éviter l’enfant et se protéger – que racontent Béatrice Fontanel et Daniel Wolfromm. Il leur fallait trouver un ton. Ils ne sont ni médecins, ni historiens, ni sociologues ou économistes, encore moins spécialistes du latex. Mais on retrouve toutes ces préoccupations dans leur livre documenté et alerte, porté par des chiffres, des noms, des inventions et des drames.

“Le meilleur préservatif, Madame, c’est la laideur.” (Hervé Bazin)

Le récit court de l’Antiquité, où le phallus est “un joyau à protéger”, jusqu’aux années sida, qui voient le pape Benoît XVI affirmer que l’usage de la capote “aggrave” la pandémie. Entre les deux, on apprend mille choses. L’anatomiste italien Gabriel Fallopio est le premier, en 1564, à décrire dans un ouvrage posthume le préservatif (petit fourreau de linge fin) et à en donner un mode d’emploi. C’est en Angleterre, dès les années 1740, que s’ouvrent des boutiques qui alimentent l’Europe en capotes anglaises. Dans les années 1870 est lancé le préservatif en caoutchouc, qui profite des travaux de l’Américain Charles Goodyear. Une guerre des marques apparaît, dans les années 1930, entre la principale marque américaine et la Durex britannique. Guerre des noms, aussi, qui voient s’affronter le Voluptueux, le Rival, le Parfait ou l’Infaillible. Les évolutions techniques sont exposées, de la capote en intestin de mouton à celle en polyuréthane qui, à la fin des années 1990, supplante le latex. Sans oublier, en 1901, l’invention du réservoir à semence.

Fontanel et Wolfromm ont beaucoup à dire, ce qui ne les empêche pas de digresser. Car il est impossible de raconter l’histoire du condom sans raconter l’air du temps. L’évolution des moeurs, le plaisir et la sensualité, la guerre des sexes, les guerres tout court, les politiques natalistes ou de régulation des naissances, la morale et les Églises, les maladies bien sûr, les tabous, le prix élevé du préservatif qui a longtemps pénalisé les plus pauvres, tout cela a une influence sur la vie du préservatif, et donc tout cela est abordé. Ainsi, la révolution sexuelle des années 1960 et l’invention de la pilule ont ringardisé et marginalisé le préservatif au tournant des années 1960-1970. Le paradoxe est qu’il faudra le drame du sida pour le voir revenir en force – un “big bang”, écrivent les auteurs -, porté par de lourds enjeux industriels et sanitaires.

L’air du temps, c’est enfin le fait que de nombreux écrivains ont évoqué le préservatif. Shakespeare, la marquise de Sévigné, Théophile Gautier, Flaubert, Mérimée, Céline, Faulkner, Joyce… les avis sont souvent tranchés. “Jamais je n’irai m’affubler d’une peau de mort pour prouver que je suis en vie”, dit Casanova. Le plaisir, la vie, la mort. Lourd environnement pour le préservatif.

New York, États-Unis – Une enseignante porte plainte contre le ministère de l’Éducation après une chute occasionnée par un préservatif.

Karen Hollander a accusé indirectement le ministère de l’Éducation d’être responsable de la chute qui lui a valu des blessures à la tête ainsi qu’un traumatisme nerveux. Le 12 novembre 2008, le ministère avait en effet organisé une distribution de préservatifs dans la cafétéria du lycée. L’enseignante a déclaré que les étudiants auraient alors ouvert les emballages et joué avec les préservatifs, avant de les abandonner sur le sol de la cafétéria. La plaignante reproche au ministère de ne pas avoir mis en œuvre les mesures de nettoyage qui s’imposaient après la distribution de préservatifs ce midi-là.

L’évêque d’Orléans nous met au défi!

Thursday, May 21st, 2009

Dans une déclaration récente, l’évêque de la ville d’Orléans, en France, y allait de propos pseudo scientifiques sur le condom et le SIDA et affirmait même certains faits qui contredisent l’état de la science. Comme nous savons tous que l’Église catholique n’est pas à jour dans ses renseignements scientifiques et dans son traitement des hommes et des femmes de science, c’est quand même un Pape qui a condamné Galilée pour avoir déclaré que le Soleil était au centre de l’univers et non la Terre… Nous voulons donc relever le défi posé par Monseigneur André Fort et lui donner un cours de condom 101.

Dans son entrevue à France Bleu Orléans le 26 mars dernier, Padre Fort déclarait à propos des condoms «que des gens soient un peu fâchés que j’ai pu alerter sur le fait que c’était pas la solution miracle, c’est leur problème». Il ajoutait «écoutez, les propos que j’ai tenus tenaient au fait que sur certaines boîtes il y a une indication pas fiables à 100%. On m’a dit que cette indication était aujourd’hui une indication pour empêcher les procès qui pourraient être faits», le journal ajoutant que ces mentions n’existaient pas. Or, il faut être irresponsable de la part d’un journal pour faire une telle affirmation car l’éminent évêque a raison! Peut-être qu’en France une telle mention n’existe pas, mais il est de notoriété publique en Amérique du nord que le condom ne constitue pas une barrière étanche à 100% et ce, pour de nombreuses raisons. Il peut se rompre ou se déchirer, techniquement, l’évêque a raison.  Sur chaque condom vendu au Québec il est d’ailleurs mentionné “Si utilisé selon le mode d’emploi…”, il existe donc un doute possible quant à son efficacité et l’évêque d’Orléans n’a pas inventé la mention.

André Fort avait choqué la communauté scientifique et politique en affirmant que «la taille du virus du sida (était) infiniment plus fine que celle d’un spermatozoïde». «La preuve est faite que le préservatif n’est pas une garantie à 100% contre le sida». Sur le premier point, l’évêque a encore raison et ce fait est confirmé par la communauté scientifique depuis longtemps. Le virus est beaucoup plus petit que le spermatozoïde oui, mais sur la seconde partie de son affirmation, il a tort. Le latex est une membrane lisse et synthétique. Contrairement aux anciens condoms, faits d’intestins d’animaux qui, eux, permettaient en effet à un virus de passer, le latex a une structure moléculaire si dense qu’il ne permet justement pas à des structures vivantes comme des bactéries ou des virus de passer au travers. En cela, la science a raison. Conclusion, malgré tous les défauts de l’Église, et ils sont nombreux, parfois même criminels, l’Évêque d’Orléans avait presque raison, mais il se trompait avec les condoms en intestin. Comme quoi le célibat des prêtres rend presque con!