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Denise Bombardier par Wikipédia

Sunday, March 13th, 2011

Denise Bombardier

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Denise Bombardier
Activité(s) journaliste, romancière
Naissance 18 janvier 1941 (1941-01-18) (70 ans)
Montréal, Québec
Langue d’écriture française

Denise Bombardier (née le 18 janvier 1941 à Montréal (Québec) Canada) est journaliste, romancière, essayiste, productrice et animatrice de télévision. À la fois respectée et controversée, elle a travaillé pour la chaîne de télévision francophone Radio-Canada pendant plus de 30 ans.

Sommaire

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Biographie

Elle obtient en 1971 une maîtrise en sciences politiques de l’Université de Montréal et, trois ans plus tard, un doctorat en sociologie de la Sorbonne[1].

Elle débute sa carrière comme recherchiste pour l’émission télévisée Aujourd’hui de Radio-Canada. À partir de 1975, elle anime plusieurs émissions, telles que Présent international, Hebdo-dimanche, Noir sur blanc (de 1979 à 1983), Point et Entre les lignes. Elle anime Trait-d’union de 1987 à 1988, tout comme elle contribue à d’autres émissions : Aujourd’hui dimanche (de 1988 à 1991) et l’Envers de la médaille.

À l’émission Noir sur blanc, première émission d’affaires publiques animée par une femme au Québec, elle a reçu le premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau, l’écrivain Georges Simenon, la première ministre d’Israël Golda Meir, le président français Valéry Giscard d’Estaing, ainsi que son successeur François Mitterrand.

En 1999, elle anime et produit l’émission scientifique Les Années lumières à la radio de Radio-Canada. Yanick Villedieu prendra le relais quelques années plus tard.

Elle rédige différents articles pour la presse écrite, certains créant des polémiques. Ils paraissent dans de nombreuses publications comme Le Monde, Le Devoir, L’Express, Châtelaine, Le Point et l’Actualité. Elle signe maintenant une chronique hebdomadaire au quotidien Le Devoir.

Elle a sévèrement critiqué, dans ses chroniques journalistiques et à la télévision, la télé-réalité, surtout Star Académie sous la conduite de Julie Snyder. Pourtant, elle travaille comme médiatrice lors des débats de la cuvée 2005.

Elle est actuellement une collaboratrice régulière au TVA 22 heures, en tant qu’éditorialiste, aux côtés de la lectrice de nouvelles Sophie Thibault.

Elle émet régulièrement des billets sur les ondes de la radio parlée de Montréal au 98,5 fm dans le cadre de l’émission de Paul Arcand : Puisqu’il faut se lever.

Madame Bombardier a animé l’émission de monsieur Gilles Proulx pendant sa convalescence en 2008, sur les ondes du 98,5 fm.

En 2007, elle écrit une chanson pour Céline Dion intitulée “La diva”, mise en musique par Erick Benzi. Cette dernière a paru sur l’album D’Elles.

Elle s’est en outre intéressée à la place de la religion dans l’histoire et dans l’actualité culturelle du Québec[2].

En 2008, elle accompagne Céline Dion tout au long de sa tournée mondiale Taking Chances World Tour afin de préparer un livre dans lequel elle parlera des fans de la chanteuse à travers le monde.

Décorations

Bibliographie sommaire

Émissions télévisées sélectionnées

  • Présent international
  • Hebdo-dimanche
  • Noir sur blanc
  • Point
  • Entre les lignes.
  • Trait-d’union (de 1987 à 1988)
  • Aujourd’hui dimanche (de 1988 à 1991)
  • l’Envers de la médaille
  • Parlez-moi des hommes, parlez-moi des femmes (2001-2002)

Filmographie

Sources

  1. (fr)Biographie [archive] sur bilan.usherbrooke.ca. Consulté le 7 décembre 2010.
  2. Une année dérangeante [archive]

Éric Messier s’en prend maintenant aux personnalités publiques

Sunday, March 21st, 2010

Éric Messier, ce journaliste qui s’en prend depuis quelques mois à moi, auteur de ces lignes et éditeur d’un groupe média compétiteur à lui, s’en prend maintenant aux personnalités publiques qui collaborent, oeuvrent, travaillent ou contribuent avec moi à divers dossiers ou contribuaient par le passé.

Éric Messier a publié ce matin sur son blogue un rapport déclarant qu’une liste impressionnante de personnalités publiques affirmeraient ne pas me connaître ou collaborer avec moi à des sujets ou des projets.

M. Messier, en agissant de la sorte, et en publiant de faux renseignements confirme que son comportement est abusif et incohérent. Tantot il dément être banni de nombreux services web, tantot il en parle en accusant des bénévoles responsables de son bannissement de fascime, oui fascisme, ce qui est terrible pour les victimes de ces affirmations. M. Éric Messier au aussi publié sur son blogue un appel à exécuter des femmes il y a quelques semaines et a publié une des carricatures de Mahomet, sachant très bien le mal que causent ces publications. Il semble d’ailleurs se délecter des effets de ses publications…

Bref, cet individu n’est pas cohérent dans ses actes, il s’en prend à tout ce qui bouge et harcèle maintenant des personnalités publiques qui se disent forcées par lui de faire des déclarations.

Un procureur a été mandaté il y a 2 semaines afin de procéder à des accusations criminelles contre cet individu, ses écrits et ses actes font actuellement l’obet d’un recensement, nous invitons les personnes qui recoivent des communications de cet individu à contacter leur service de police local et de prendre connaissance des messages sur ce blogue à propos de cette personne.

Denise Bombardier récompensée par l’Assemblée nationale du Québec

Wednesday, March 17th, 2010

Nous apprenions à l’instant que Denise Bombardier, animatrice télé recevait un prix honorifique pour sa promotion de la culture québécoise dans la francophonie. Madame Bombardier vit à Montréal et à Paris depuis de nombreuses années. Bravo à Madame Bombardier!

Denise Bombardier: L’outrance verbale

Monday, February 22nd, 2010

Ce texte est reproduit dans Le Point avec
lʼaimable autorisation de Madame Denise
Bombardier, journaliste.
Quel malaise, quelle confusion, quel déni recouvre donc lʼusage fréquent de lʼexagération, de lʼhyperbole et de lʼenflure dans le discours actuel? Cette semaine, un homme de mes connaissances a confié avoir connu «un drame». Il avait passé 20 minutes dans un ascenseur bloqué en compagnie dʼautres personnes. Jʼai entendu une actrice décrire son partenaire au cinéma: «Un génie», a-t-elle dit en baissant le ton comme sʼil sʼagissait là dʼEinstein lui-même.
Un universitaire aussi complaisant que douteux dans ses méthodes de recherche est arrivé, lui, à la conclusion que les cols bleus de Montréal sont atteints de «détresse psychologique» à force dʼêtre victimes de rumeurs de toute sorte, de regards désapprobateurs et de propos désobligeants murmurés dans leur dos. Lors de tribunes téléphoniques, des auditeurs ont parlé du «génocide» que nous avons fait subir aux autochtones alors que des confrères qualifiaient dʼ«homophobie» le fait de ne pas être totalement indifférent face aux homosexuels. Dʼautres personnes ont crié au «racisme» au sujet de lʼincident diplomatique qui a entouré lʼarrivée à nos frontières du secrétaire général de lʼOrganisation mondiale de la Francophonie, Abdou Diouf.
«Cʼest ajouter au malheur du monde que de mal nommer les choses», a écrit Albert Camus. Si on donne raison à lʼécrivain, notre époque est plus que malheureuse. Entre la langue de bois, la langue stérilisée et la langue caricaturale, la précision de la pensée et surtout la vérité ont du mal à émerger.
Le vocabulaire de lʼenflure si caractéristique de lʼexpression verbale des adolescents est pratiqué par tous. Un correspondant parlementaire qualifiait récemment le budget du gouvernement Charest. Il affirmait nʼavoir quʼun mot pour résumer lʼexercice : «pathétique». Mais quʼest-ce donc quʼun budget pathétique ? Un budget est juste, injuste, rigoureux, clair, mais pathétique ne veut rien dire. Un budget ne nous émeut pas, nʼest pas poignant ou bouleversant, à ce quʼon sache.
Quant à lʼhyperbole, son usage trop fréquent indique plutôt une incapacité à exprimer véritablement la pensée. Lorsque le plus petit succès dʼun chanteur pop devient un «triomphe», quʼune déclaration anodine dʼun politicien est transformée en «gaffe monumentale» et quʼune recette de cuisine de la talentueuse (et cʼest juste dans son cas) Josée di Stasio est qualifiée de «délirante», plus rien nʼest triomphant, une vraie gaffe monumentale mène au crime et le délire se réduit à un petit plaisir de la table.
Si trois jours de pluie consécutifs sont une «catastrophe», comment nommer un ouragan meurtrier ? Si on se dit «déprimé» à la suite de la défaite de son club de hockey, que dira-t-on lorsquʼun deuil sʼabattra sur nous ?
La caricature est devenue, avec lʼaide des médias, le mode de description des activités humaines et des émotions qui les inspirent. Comme si la nuance, lʼapproche modérée et le second degré du discours affadissaient la réalité.
Pour attirer lʼattention des autres et conserver leur intérêt, il semble bien que seuls les termes-chocs soient en usage. Il faut dire aussi que lʼabsence de recours au dictionnaire afin de connaître le sens exact des mots contribue à cet éloignement progressif des mots justes. En fait, lʼimportant nʼest pas dʼêtre précis ni même rigoureux mais plutôt de frapper lʼinterlocuteur afin de le faire réagir ou de le déséquilibrer.
Sʼéloigner du sens des mots, cʼest également se rapprocher de lʼinsignifiance, cʼest devenir insensé. En sursaturant le discours dʼépithètes et dʼadverbes, on contribue hélas à vider les mots de leur sens, une autre façon de mettre en échec la pensée. Quand on trouve tout «effrayant», où alors se trouve lʼeffroi ?
Lorsquʼun spectacle est «écoeurant», quʼest-ce donc qui tombe sur le coeur ? Si celui qui diverge dʼopinion avec nous est un «malade», comment distinguer un malade dʼun bien-portant ?
Cette dramatisation du vocabulaire ne masque-t-elle pas aussi une sorte dʼangoisse qui ne sʼavoue pas ? On ne peut pas toujours vivre dans ce climat dʼexacerbation verbale sans conséquences. Celui qui croit vivre un «drame» à cause dʼune panne dʼascenseur finit sans doute par se convaincre que là réside le drame, et il aura sûrement tendance à qualifier de tragédie la perte de son chat ou la maladie de son chien.
La vie dʼaujourdʼhui, telle que renvoyée par les images dont on nous bombarde, se nourrit de violence, dʼoutrance, de comportements marginaux, excentriques, abusifs et erratiques.
La vie routinière qui est le lot de la majorité semble bien terne dans cet environnement médiatisé. Sans doute que les mots servent alors dʼépices pour rehausser la fadeur quʼéprouvent plusieurs à vivre chichement. Mais le mauvais usage des mots banalise également les émotions vraies quand il ne les nie pas. Camus avait raison : lʼincapacité de nommer les choses avec justesse participe à la mélancolie moderne.