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Une police de Montréal trop paresseuse pour respecter la loi!

Saturday, July 16th, 2011

Par Roger-Luc Chayer

Quelle ne fut pas notre surprise, en circulant sur la rue Rachel Est hier le 15 juillet 2011 de découvrir qu’une voiture de police violait la loi en stationnant pendant des heures dans un endroit réservé aux véhicules de personnes handicapées sans qu’une seule contravention ne lui soit donnée. Pour toute personne stationnant un véhicule dans un espace réservé aux handicapés à Montréal, l’amende est d’environ 150$, un délit très grave selon la Ville de Montréal et un geste qui démontre un manque élémentaire de courtoisie envors des personnes qui ne peuvent stationner n’importe où.

Borne de parcomètre PD237, devant le 1033 Rachel Est, poste de quartier 38 SPVM

Borne de parcomètre PD237, devant le 1033 Rachel Est, poste de quartier 38 SPVM

Pendant des heures, cette voiture de police violait la loi sans conséquences

Pendant des heures, cette voiture de police violait la loi sans conséquences

Dans la cas présent, une voiture du poste de quartier 44, situé dans Rosemont, était stationnée devant la porte du poste de police 38, situé sur le Plateau Mont-Royal, occupant le seul espace réservé aux véhicules de personnes handicapées de la rue. Lors de notre passage vers 15h30, elle était déjà stationnée et lors d’un second passage une heure plus tard, elle y était encore et pire, aucune contravention ne lui avait été accordée.

La voiture d'un policier bien égoiste trônait à l'emplacement réservé à des personnes qui n'ont pas la chance de pouvoir stationner facilement sur le Plateau Mont-Royal

La voiture d'un policier bien égoiste trônait à l'emplacement réservé à des personnes qui n'ont pas la chance de pouvoir stationner facilement sur le Plateau Mont-Royal

Il n'y a rien de trop beau pour la bonne police de Montréal pour qui les lois ne s'appliquent pas!

Il n'y a rien de trop beau pour la bonne police de Montréal pour qui les lois ne s'appliquent pas!

Selon le code de la sécurité routière de la Ville de Montréal, les emplacements réservés aux véhicules appartenant aux personnes handipapées ou présentant de sévères limitations physiques ne peuvent être utilisés par quiconque ne possède pas un permis d’handicapé clairement visible du pare-brise. Le véhicule de police évidemment n’est pas le véhicule d’une personne présentant des limitations physiques sévères et le fait de bloquer ainsi un espace important pour une catégorie de citoyens relève du manque le plus élémentaire de courtoisie de la part d’un représentant des autorités.

Pire encore, le fait que cet emplacement soit utilisé illégalement par l’autorité même qui donne les contraventions à ceux qui commettent les mêmes gestes place son auteur, l’agent de police fautif, en conflit d’intérêt car il viole d’un côté la loi qu’il est tenu d’appliquer de l’autre.

Enfin et comble de tout, juste derrière le bâtiment où est stationné illégalement le véhicule de police, est offert un stationnement réservé… aux policiers du poste 38. Cet agent ne se méritera pas un prix Nobel de courtoisie cette année c’est clair… Et quelles seront les sanctions? Pourquoi pas une amende de 150$ prélevée sur le salaire de cet agent et une sanction additionnelle pour mauvais exemple donné à la population? Les chefs des postes 38 et 44, avisés de cette situation, pourront facilement identifier la personne fautive grâce à la plaque d’immatriculation… À suivre.

Éditorial Revue Le Point 38

Saturday, January 9th, 2010

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Le scandale de la Voix du Village
Tout le monde en a entendu parlé. La Voix du Village obtenait en décembre
dernier, sous de fausses représentations, dʼaprès les personnes concernées,
une entrevue avec le jeune joueur de hockey Guillaume Latendresse.
Bon, est-ce que quelquʼun ne savait pas encore en ville que la Voix du
Village avait un dossier peu reluisant en matière de représentations plus
ou moins éthiques sur plein de sujets? Pas vraiment. Les médias homo-
sexuels traditionnels, qui nʼincluent pas la Voix du Village, savent depuis
longtemps que quand on fait  des affaires avec La Voix, on doit faire plus
dʼune vérification avant de sʼengager. Le Point mettait dʼailleurs à jour
en 2005 une affaire de fausses factures et de fausse certification qui fait
lʼobjet dʼun dossier judiciaire qui trouvera son dénouement nous lʼes-
pérons en 2006. Ce qui nous interpelle toutefois, dans lʼaffaire du jeune
joueur de hockey, cʼest cette évidence qui nous saute aux yeux. Est-ce que
lʼagent de Guillaume Latendresse a agi avec prudence en acceptant que
son protégé se fasse prendre en photo le torse nu et la «flaille» ouverte
sans contrat? Il semble, dʼaprès les informations publiées dans le Journal
de Montréal, que non seulement il nʼexistait pas de contrat stipulant les
conditions de la prise de photos, , il y avait aussi absence de licence.
En laissant son protégé se faire prendre en photo, quʼil sʼagisse dʼune publication à la réputation peu enviable ou dans
la très catholique Revue Notre-Dame et en affirmant publiquement par la suite quʼil ne savait pas dans quel genre de
revue il laissait son joueur de hockey accorder une entrevue torse nu, lʼagent a démontré quʼil nʼavait certainement
pas les qualités requises pour faire un bon travail et bien défendre les intérêts de Guillaume Latendresse et sur ce
point, nous lui accordons un beau citron. Quant à la Voix, nous lui accordons la récolte en entier…
Pourquoi tant surveiller les Outgames?
Parce quʼil y a des lois et que les journalistes, même gais et même si on les paie pour se taire, on lʼobligation éthique de
questionner et de sʼassurer de la libre circulation de lʼinformation. Si un media gai nʼexerce pas une certaine surveillance
des intérêts des lecteurs quʼil prétend représenter, qui le fera? La revue Notre-Dame, certainement pas. Fugues, avez-vous
vu le volume de publicité acheté par les Outgames? Nʼy comptez pas. Radio-Canada? Ils sont commanditaires des jeux,
oubliez ça. Il est extrêmement ardu pour les médias de la communauté gaie de séparer les intérêts publicitaires dʼune part
des intérêts de groupes ou dʼindividus qui veulent sʼapproprier légitimement dʼune part du marché gai. La responsabilité
de sʼassurer de la crédibilité et de la légitimité des informations transmises revient directement aux médias gais. Ils ont
lʼobligation de vérifier les informations et dʼexiger les correctifs nécessaires avant de donner de la visibilité à des clients.
Cʼest par contre très difficile pour un media non subventionné par lʼétat et dont le budget nʼest pas stabilisé par des sub-
ventions, de gérer ce genre de situation. À la revue Le Point, nous croyons que la libre circulation des idées doit se faire
selon les règles légales établies par les différents législateurs. Nous croyons aussi que les lois sont pour tout le monde
et doivent être appliquées à tous de la même manière. Cʼest ce qui explique quʼà lʼoccasion, nous devions présenter des
dossiers qui questionnent certaines situations, ce questionnement nous permettant de mettre à jour des situation qui, par-
fois, passeraient inaperçues sans notre contribution. Ces situation sont généralement liées à de lʼargent gagné indûment
ou sous de fausses représentations. Les Outgames ont la responsabilité de livrer aux québécois des jeux homosexuels
dignes de ce nom et rentables. Ils ont aussi lʼobligation de le faire selon la charte dont ils se prétendent les défendeurs,
cela pour recevoir les deniers publics, les subventions de lʼétat. Notre responsabilité médiatique est donc de nous assurer
que cet argent soit très bien dépensé et quʼil serve à ce quʼil devait servir. Alors la prochaine fois, avant de nous envoyer
des plaintes sur le fait que «parler de ce qui se passe vraiment aux Outgames met en danger les jeux», sachez que nous
nʼaccordons même pas lʼombre dʼune seule seconde dʼattention à ce genre de critique. Les Outgames achètent de la pub
là où ils veulent passer leurs messages sans critiques, ça aussi il faut le savoir.