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Silence radio à Rézo!

Friday, December 9th, 2011

Suite à une décision d’un tri-
bunal criminel et à la stupé-
faction des saunas gais, le
Directeur Rousseau se tait et
refuse de se justifier!
Photo: Google.com
Dans notre édition #79, nous vous parlions des déclara- tions du Directeur général de l’organisme Rézo (Séro-Zéro) relatées dans un jugement récent à l’effet que les clients des saunas gais fréquentaient ces établissements car ils sou- haitaient volontairement et en toute connaissance de cause contracter le virus du SIDA. Cela avait mené le Juge Alain Legault, siégeant dans le district judiciaire de Montréal, chambre criminelle, à rejeter le témoignage de M. Rousseau la qualifiant de “pseudo-expertise” car ses propos étaient non-fondés et n’étaient pas appuyés par quelque recherche que ce soit. Les déclarations de M. Rousseau, se présentant comme porte-parole de Rézo (Séro-Zéro) et “spécialiste de la communauté gaie” ne choquaient pas seulement le juge; la Couronne n’en revenait pas que l’on puisse ainsi, en 2011 et surtout de la part d’une organisation oeuvrant dans le milieu homosexuel, tenir des propos aussi graves et géné- ralisés.
Gay Globe Média a tenté d’obtenir une entrevue avec M. Rousseau qui a refusé, tout en s’amusant de nos questions pourtant très sérieuses, de nous expliquer l’origine de son analyse et surtout ce qui ressemble à des préjugés d’une autre époque car il en allait de la réputation non seulement des saunas gais mais des clients de ces établissements.
Gay Globe a aussi tenté d’obtenir les commentaires de trois membres du Conseil d’administration de l’organisme que prétendait représenter M. Rousseau en Cour soit messieurs David Thompson (Président), Conrad DiLorenzo DeBorgie (Vice-président) et Serge Levasseur (Trésorier) surtout pour savoir si le CA avait autorisé par résolution de tels com- mentaires. Nous attendons toujours une retour d’appel de la part de cette organisation réfugiée dans ce qui semble être un silence préoccupant certainement expliqué par les demandes de démission formulées par certains saunas à l’endroit du Directeur-général Robert Rousseau.
VIH/sida : effica- cité prouvée d’un gel microbicide rectal
Par: Informationhospitaliere. com
Pour la première fois, des chercheurs américains dé- montrent l’efficacité d’un gel microbicide anal pour réduire les risques d’infec- tion VIH lors d’un rapport non protégé. D’après les spé- cialistes, les risques d’être contaminé lors d’un rapport anal sont de 20 à 2 000 fois supérieurs à ceux résultant d’un rapport vaginal.
Les chercheurs ont ainsi pu constater, d’une part, que le produit ne causait pas d’ef- fets secondaires notables, et qu’il permettait, d’autre part, de réduire considéra- blement les risques d’infec- tion. D’autres essais sont prévus dès janvier 2012, avec une concentration plus importante d’antirétroviral dans la formule du gel. Af- faire à suivre …

Décision récente d’un juge de la Cour criminelle d’Ottawa Le VIH n’est plus une sentence de mort

Saturday, July 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer edito@gglobetv.com

Photo Palais de justice d’Ottawa (Google)

Dans une décision datée du 13 juillet 2011, le Juge David Wake, de la Cour Supérieure de l’Ontario à Ottawa, annu- lait les accusations de tenta- tive de meurtre contre Steven Paul Boone déclarant que la mort causée par le VIH est une “conséquence possible” mais n’est certainement plus aujourd’hui “une conséquence inévitable ou probable”.

Ce dernier jugement s’inscrit dans la nouvelle direction enga- gée par les tribunaux criminels au Canada qui tendent à sui- vre la jurisprudence de la Cour d’appel du Manitoba datant de la fin 2010 qui libérait de prison

un homme accusé de tentative de meurtre du fait de sa séro- positivité et condamné alors à 14 ans de pénitencier.

La Cour d’Appel du Québec sui- vait d’ailleurs en décembre der- nier avec un jugement ordon- nant l’arrêt des procédures et la libération d’un individu accusé de voie de fait grave parce qu’il n’avait pas déclaré sa séropo- sitivité et avait eu des relations sexuelles non protégées.

La prémisse retenur par les deux tribunaux d’appel cana- diens est donc qu’une person- ne sous trithérapie et dont la charge virale est indétectable n’a plus à divulguer son état sérologique à partir du moment où elle peut démontrer que sa charge virale est indétectable. Selon ces mêmes tribunaux, le risque n’est plus “absolu” mais “ordinaire” et face à un risque

ordinaire que toute personne raisonnable peut accepter de prendre au quotidien, des accu- sations criminelles ne sont plus la norme.

Dans le cas du jugement Wake à Ottawa, le juge a mentionné l’avancement dans le traite- ment médical des personnes atteintes du VIH-SIDA depuis 30 ans et a déclaré que les policiers, de même que les pro- cureurs criminels n’avaient pas évolué avec le temps.

“Dans un pays comme le Ca- nada, où les meilleurs antiré- troviraux sont disponibles à tous gratuitement, la possibi- lité qu’une personne décède du SIDA sur une période de 25 ans est très minime”, déclare Mark Wainberg, directeur du Centre SIDA McGill de l’Hôpital Général Juif de Montréal.

“La notion même qu’une per- sonne puisse être accusée de tentative de meurtre aujourd’hui est étrange”, ajoute le Dr. Wain- berg.

Le jugement récent fait état de l’absence de mise à jour dans le système de justice actuel du pays. Depuis le début des thérapies par antirétroviraux, le traitement de la maladie a beaucoup évolué.

Selon Barry Adam de l’Uni- versité Windsor en Ontario, le jugement du 13 juillet semble démontrer que les tribunaux évoluent et intègrent maintenant l’avancement de la science.

“Le VIH semble maintenant être reconnu comme une condition ordinaire, qui est traitable. Il s’agit d’une conclusion qui est en droite lignée avec l’état du droit et de la médecine dans le reste du monde”.

Selon les représentants com- munautaires dans le domaine du SIDA au Canada, ce dernier jugement confirme le fait que la judiciarisation des personnes séropositives n’est peut-être plus la solution pour régler le problème de transmission et les responsables interrogés déclarent que les services poli- ciers devront s’adapter à ces jugements qui, depuis la fin 2010, reconnaissent la trithéra- pie comme un élément sécuri- sant pour la société à condition qu’elle soit observée scrupu- leusement.

Au Québec, il reste actuelle- ment toujours le cas Steve Bi- ron qui est accusé de voie de fait grave, à Québec, pour avoir eu, selon les accusations, des relations sexuelles non proté- gées alors qu’il se savait atteint du VIH, Steve Biron a plaidé non coupable devant ces accu- sations. Steve Biron devait se présenter devant la Cour le 20 juilletpourfaireappeldesonin- carcération puisqu’il est détenu depuis près de 9 mois et qu’il semble répondre aux critères de la Cour d’appel sur son sta- tut sérologique. Nous donne- rons le suivi de la décision de la Cour sur notre fil de presse au https://gayglobe.us/blog.

1997- Quand la police se fait juge!

Thursday, January 27th, 2011

Squeegee, lave-vitres, lave-vite ou lavite, appelez ça comme vous le voudrez, ce phénomène est en passe de rendre fou la plupart des automobilistes qui passent dans le village. Oui car c’est encore une fois dans notre quartier que le problème est le plus évident, pourquoi? Comme pour la prostitution, le quêtage, la drogue et tous les autres problèmes sociaux, c’est dans notre quartier qu’on applique le moins les lois. Est-ce qu’il serait pensable de voir des squeegees ou des mendiants punks à Westmount? La population locale est pourtant dix fois plus riche que dans le village! Sûrement pas, la police de ce quartier, comme dans la plupart des autres quartiers de Montréal, ne tolère pas ce genre de sollicitation et applique la loi à la lettre. C’est qu’il y a en effet un règlement municipal interdisant le squeegisme mais nos bons policiers à la costarde et au caramel “n’auraient pas le temps de courir après ces petits contrevenants”. Des crimes beaucoup plus sérieux que l’extorsion, la menace, la mendicité, la drogue, les putes et la pollution humaine occupent nos braves protecteurs.

Et que dire de cette nouvelle vague de sollicitation qu’on peut apercevoir régulièrement au coin de Papineau et Sherbrooke alors que des “représentants” d’organismes de charité SIDA et pauvreté mendient avec des petites boites et de jolis sarraus orangers? Sachez que la loi interdit catégoriquement TOUTE SOLLICITATION SUR LA VOIE PUBLIQUE à moins de posséder un permis municipal spécial ce qui a TOUJOURS ÉTÉ REFUSÉ. Les policiers sont en mesure de certifier que ces organismes n’existent souvent pas et qu’il s’agit là d’une nouvelle façon de nous frauder. Si ça marche et si ça continue, c’est qu’il se trouve toujours des naïfs irresponsables qui donnent un petite piasse pour la cause alors que cet argent ne servira qu’à payer les prochains méfaits de la petite pègre. Une fois pour toute, si les squeegees et les quêteux officieux restent là, c’est qu’il y a de l’argent à faire. Ne donnons plus un sou et le problème se réglera aussi subitement qu’il n’a commencé.

Que dit la loi au juste?

(début de l’italique)

Règlements refondus de la ville de Montréal no.21: Il est défendu à quiconque de se tenir sur le trottoir, sur la voie publique ou à un lieu de stationnement quelconque, dans le but de solliciter la surveillance ou la garde d’un véhicule, (début souligné)ou d’offrir ses services pour nettoyer, essuyer ou polir un véhicule (fin du souligné), sans un permis spécial du directeur. (fin de l’italique) Une amende de 100$ plus 35$ de frais sera alors donnée mais qu’en est-il de l’application du règlement? D’après notre policier ressource, le quartier général (lire Duchesneau) aurait envoyé une directive aux postes de quartiers leur demandant de ne pas appliquer le règlement à moins qu’il y ait exagération. << on nous a demandé de ne pas courir après ça>> de nous expliquer le policier. <<en fait, chaque policier est libre d’appliquer le règlement ou pas, la majorité ne l’applique pas. Les femmes sont aussi plus souvent victimes des squeegees parce qu’ils savent qu’elles vont avoir peur et donneront plus facilement de l’argent.>> Je n’ai pas souvenir avoir voté pour un policier et je ne pensais pas que ceux qu’on mandatait pour appliquer la loi pouvaient décider arbitrairement de ne pas respecter la volonté des élus! Ça explique bien des problèmes de notre société et surtout les problèmes du village. Ceux qui ont le pouvoir votent des lois et ceux qui doivent les appliquer ne le font pas. Tous les ingrédients sont là pour déclencher la révolution! Mais est-ce que tous les squeegees sont des loques?

Un squeegee qui fait fureur dans le village

Par un vendredi soir ordinaire, je stationne ma voiture sur la rue de Maisonneuve, juste devant la Place Dupuis, histoire de faire quelques courses. À peine ai-je ouvert ma portière qu’un jeune squeegee me fait signe du trottoir, il voulait laver mon pare-brise. Par habitude, je lui fais gentiment connaître mon désaccord. Il insiste, je lui dit que je n’ai pas d’argent pour le payer croyant que cet argument le ferait fuir à toutes jambes. C’est plutôt le contraire qui s’est produit. Quelle ne fut pas ma surprise de le voir commencer à laver mes vitres en m’expliquant que “son village, il le voulait propre”. Je l’ai remercié tout bonnement et suis parti faire mes courses à l’intérieur. À mon retour, une seconde surprise m’attendait. Mon jeune squeegee à l’allure si “colorée” avait eu la gentillesse de laver toutes mes vitres et mes miroirs. N’en croyant pas mes yeux, j’ai décidé de partir à sa recherche, il ne devait pas être bien loin comme il ne s’était écoulé que 30 minutes. C’est au coin des rues St-Denis et Ste-Catherine qu’à peine 10 minutes plus tard, je retrouvais mon ti-monsieur Net.

Je lui ai demandé de m’expliquer comment il pouvait faire son argent si il lavait gratuitement les vitres de toutes les voitures? Sébastien m’a expliqué qu’il voulait faire comprendre au monde qu’il n’est pas nécessaire d’avoir peur de tous les squeegees. Qu’il était connu dans le village pour toujours faire un bon travail et ne jamais parler d’argent. Devant tant de gentillesse, je lui ai glissé un p’tit 2$ et j’ai contribué moi-même à récompenser ce que je croyais à l’époque légitime. Comme quoi, c’est encore dans le village qu’on trouve les êtres les plus inusités et les victimes les plus innocentes.

Agression sur la route

Louis Laflamme habite le village depuis presque 8 ans. Il aimait jadis circuler en voiture et aller faire ses courses au centre Maisonneuve sur Sherbrooke Est mais depuis quelques mois, les squeegees lui causent de plus en plus de soucis. Un soir alors que je circulais moi-même sur Ontario, j’ai aperçu cet automobiliste aux prises avec quelques squeegees. Comme je devais faire un dossier sur le sujet, rien de plus naturel que de le rejoindre quelques rues plus loin et lui demander de nous raconter ce qu’il venait de se passer. Nous avons pu assister de nos propres yeux, en prime, à ce qui semblait être une sombre histoire de je-m’en-foutisme-policier. En cette chaude soirée du 11 août dernier, alors qu’il circulait sur la rue De Lorimier, au coin de la rue Ontario, Monsieur Laflamme a eu la désagréable surprise de voir sa voiture encerclée par 7 squeegees pendant qu’un huitième lavait sa vitre sans en avoir demandé l’autorisation évidemment. Étonné, Monsieur Laflamme baisse sa vitre et demande ce qui se passe. On lui répond qu’il n’est pas aveugle, que quelqu’un lave son pare-brise et que les autres s’assurent qu’il soit payé! Un pas de plus venait d’être franchi, est-ce que les squeegees étaient maintenant devenu des maîtres chanteurs? <<maintenant on utilise l’intimidation et les menaces pour vous extorquer votre argent en pleine rue>> de nous dire Monsieur Laflamme en proie à la colère.

Qu’à cela ne tienne, il donne 1$ et passe l’intersection pour s’arrêter à la première cabine téléphonique où il est rejoint par notre journaliste. Il compose immédiatement le 911 et demande une assistance immédiate de la police pour menaces, intimidation et agression sur son véhicule. Après plus d’une heure d’attente, Monsieur Laflamme recompose le 911 et insiste pour avoir une assistance de la police puisqu’il y avait là une situation abusive et dangereuse. Une autre demi-heure passe et à bout de patience, il quitte les lieux sans avoir eu droit à la protection dont il croyait pouvoir bénéficier en tant que payeur de taxes montréalais.

Comme d’habitude!!!

Interrogé par RG sur cette histoire, un policier du poste 22, qui devait répondre à l’appel de Monsieur Laflamme, s’est contenté de nous dire encore une fois que les moyens et les effectifs manquaient pour répondre à de tels appels. << Ce soir-là, on avait seulement deux voitures et l’appel de Monsieur Laflamme a été classé comme non prioritaire. Il y avait un cas de violence conjugale et un autre de personne blessée>> de nous expliquer le policier dont nous garderons l’anonymat.

Mais était-ce là la véritable raison? De plus en plus, les policiers mettent sur le dos des “décideurs” leurs propre fainéantise et alors même que Monsieur Laflamme attendait l’aide d’une police invisible et qu’on nous expliquait au téléphone les raisons de cette absence, RG a pu observer une voiture de police en face du Monsieur Donut sur Ste-Catherine avec ses deux policiers à l’intérieur qui attendaient en ligne pour se faire servir. Appels urgents? Manque d’effectifs? ou gros lards fainéants qui mentent à leur répartiteur simplement pour ne pas manquer la dernière fournée de ti-beignes chauds?

Solutions

Encore une fois, l’opinion publique pourrait se faire entendre, encore faudrait-il savoir à qui s’adresser? Les personnes qui souhaitent enrayer le fléau des squeegees, des quêteux malpropres, des drogués et de la prostitution du village peuvent 1- contacter le commandant FOURNEL du poste 22 (280-0122) et lui dire leur façon de penser. C’est lui qui peut ordonner que ses policiers appliquent les règlements votés démocratiquement par le conseil municipal. 2- Contacter le conseiller municipal du village Monsieur Sammy FORCILLO (872-3108) qui se fera un plaisir de transmettre les revendications au commandant FOURNEL et à la mairie. 3- Contacter le chef suprême de police de Montréal Monsieur DUCHESNEAU au quartier général de la police. 4- contacter la commission de déontologie policière et porter plainte pour non application des règlements municipaux. Ça, ça va vraiment faire chier les commandants de police et ça pourrait porter fruit. Si toutes ces solutions ne marchent pas, il reste toujours la possibilité de ne plus rien donner, jamais, à ceux qui sollicitent et qui salissent nos voitures rien que pour se payer leur foutue drogue. Ça, c’est du concrêt!

R.L.C.