La circoncision contre le SIDA, entre illusion, sexisme et apartheid
Nouvelobs.com
“Celui qui sacrifie une liberté essentielle à une sécurité éphémère et aléatoire
“ne mérite ni la sécurité ni la liberté.” Benjamin Franklin
“Y’en avait jusqu’à la ceinture, mais Abraham a dit de circoncire.”
d’après Graeme Allright
Les remarques suivantes ont été inspirées par un article africain (1) et par le succès de la stratégie adoptée contre le SIDA par l’Ouganda (2) et la Thailande. Dans cette lutte, les méthodes saines et sûres sont le plaisir personnel (autosexualité), la fidélité, le préservatif (3) et le test HIV ; le savon est inutile ou dangereux (4). Mais il faut aussi écarter résolument le multi-partenariat l’adultère et la polygamie, les rapports pendant les règles et le “dry sex”, l’homophilie, la sodomie et le tourisme zoosexuel avec les singes porteurs endémiques du virus(*). L’usage des drogues et l’euphorie provoquée favorisent dangereusement la prise de risque. Quoi qu’il en soit, la violence appelle la violence et l’on ne doit pas combattre pas la débauche par la violence des mutilations sexuelles. Pour tous ceux qui n’ont pas encore trouvé une relation stable avec une personne saine, la autosexualité ou la sexualité des préludes sont le plus sûr recours contre l’épidémie. Cela suppose de ne pas avoir été privé de leurs organes spécifiques : le clitoris et le prépuce. Dans un continent où les femmes sont maintenant les plus atteintes par une épidémie initialement diffusée par les hommes, elles sont les premières intéressées à adopter l’éthique de la fidélité. D’autant plus que c’est une éthique égalitaire dans laquelle la perte de diversité est compensée par le gain en sécurité affective et l’approfondissement des relations.
Concernant les enfants, une étude réalisée à partir des données de 2009 du Mozambique, a montré que les circoncis ou scarifiés sont deux à trois plus susceptibles d’être contaminés par le HIV (5).
En dépit de cela, trois importantes enquêtes (6, 7, 8) sur l’efficace de la circoncision pour protéger les hommes du HIV ont été menées en Afrique sub-saharienne. Elles ont succédé à toute une série depuis vingt ans, avec les mêmes buts et résultats, mais la presse nous a resservi la même discutable conclusion qui a finalement déterminé l’OMS à recommander la circoncision de masse en Afrique.
La présomption de contamination et l’absence d’une information vitale
sont sexistes et racistes
Dans aucun pays développé les enquêteurs n’auraient songé à proposer une alternative circoncision-préservatif qui suppose la partenaire contaminée sans réaliser le test sur les deux partenaires. Un tel sexisme ne se serait pas produit en Europe ; ce n’est pas du sexisme à proprement parler, c’est du sexo-racisme, un racisme à la puissance deux.
De plus, dans la première étude, le test a été pratiqué pour les seuls besoins de l’enquête, sans que les sujets soient informés du résultat. Il apparut en effet, au tout début, que 146 (72 + 74) des sujets étaient porteurs du virus (9). Ces personnes n’en ont pas été averties (10). Il s’agit de racisme ; une telle décision serait impensable dans un pays développé. Il est inadmissible que des médecins aient porté atteinte au droit à la dignité de personnes humaines en les privant d’un diagnostic de contagion létale. Même le journaliste qui a dénoncé ce racisme à l’encontre des contaminés n’a pas songé à le faire envers les non contaminés qui avaient aussi le droit de savoir. Selon toute vraisemblance, le test a été pratiqué sur les sujets à leur insu, sinon ils l’auraient demandé pour leur partenaire mais il semble que cela aurait été contradictoire avec l’objet de l’étude : savoir ce qui se passe en l’absence d’information. Le terme de cobayes humains s’applique.
Pour cette raison, cette étude a été refusée à la publication en Europe par The Lancet (11) mais elle fut publiée aux États-Unis encore majoritairement circonciseurs. Un tel usage des fonds publics octroyés à l’INSERM est consternant.
Les droits de l’homme, ce n’est pas pour les noirs
Puisqu’on a parlé de la circoncision comme d’un “vaccin” contre le SIDA, la comparaison s’impose avec le statut juridique des vaccins en matière de droits de l’homme. La jurisprudence des hautes cours européennes (CEDH, 9.10.77 ; C.É., 26.11.1) tolère les atteintes limitées au principe de l’intégrité physique commises dans un but de prévention prophylactique (vaccins) à condition qu’elles soient, un, effectuées pour la protection de la vie, deux, proportionnées à leur but, trois, soumises à enquête officielle. Or la circoncision n’est pas une atteinte limitée mais une pratique hautement invasive. La déontologie interdisant les amputations pour motif prophylactique (cancer du sein), même une protection à 100% ne justifierait pas d’exhorter la population à un “vaccin” mutilant. Cependant, en ce qui concerne les trois “enquêtes africaines”, on peut parler d’enquête officielle. Cependant, les vaccins procurent une couverture du risque d’au moins 95%. Ce n’est pas le cas ici, comme nous l’allons voir. En conséquence, la circoncision ne remplit pas les deux dernières conditions.
Les enquêtes ont utilisé des cobayes humains
La démarche des trois études fait dresser les cheveux sur la tête. A Orange Farm, une banlieue pauvre de Johannesburg, 3 128 hommes ont été recrutés (6) et 1 546 cobayes humains ont été circoncis d’emblée. Les autres ont subi la mutilation 14 mois plus tard. Car selon les hâtifs et naïfs promoteurs de l’entreprise, son succès fut tel qu’ils l’arrêtèrent pour circoncire le reste de l’échantillon.
Les enquêteurs se sont donné bonne conscience en fournissant à leurs victimes préservatifs et conseils. Mais il fut un temps où les expérimentations mutilantes sur des humains s’abritaient derrière les barbelés des camps d’extermination. Aujourd’hui elles se font au grand jour ; pour proclamer les résultats soi-disant positifs de forfaits réalisés avec la collaboration de victimes médusées par la blouse blanche, quelques scientifiques obtiennent une consécration médiatique dans les congrès de la Société Internationale du SIDA. Science, que de crimes on commet en ton nom !
Les enquêtes ont été limitées aux hommes et aux noirs
L’enquête d’Orange Farm se dit “randomisée” (statistiquement représentative de la population par tirage au hasard) mais les femmes en ont été exclues. Depuis quand une population est-elle composée d’un seul sexe ? ! De plus, comment une petite ville de noirs pourrait-elle représenter la population sud-africaine qui inclut 11 % de blancs ? ! Délibérément androcentrée et ethnocentrée, cette étude est d’autant plus statistiquement biaisée qu’à l’instar des deux autres qui lui ont succédé, elle renseigne les risques de transmission de la femme à l’homme sans s’inquiéter du statut HIV des femmes en contact avec les sujets de chaque échantillon. Elles ne prennent pas non plus en compte l’âge, le statut marital et la religion, si importants en matière de conduite sexuelle.
L’extrapolation d’une conclusion à moyen terme
sur un échantillon bien limité est fascinante mais fallacieuse
Dans l’enquête d’Orange Farm, au bout de 14 mois, la circoncision a considérablement diminué le nombre de contaminations, de 60% plus faible chez les circoncis. Deux enquêtes similaires, menées au Kenya et en Ouganda sur une période un peu plus longue (15 mois), ont montré une diminution de la “protection” qui, en un mois, passe à 53 et 48% (7, 8). Cette diminution rapide de l’effet protecteur dans le temps montre que la circoncision ne fait que retarder l’entrée du VIH. On peut même se demander si l’interruption des enquêtes avant terme ne serait pas due à un souci de ne pas laisser se “dégonfler” une statistique prometteuse (12).
De plus et surtout, il est bien connu que les enquêtes en matière de MST (13, 14, 15), même sur un grand nombre de sujets, ont des résultats relativement contradictoires ; les MST sont si rares que même les enquêtes à grande échelle sont douteuses. Le professeur Geshekter (13) souligne qu’il est extrêmement hasardeux d’extrapoler à tout un continent un résultat obtenu sur un aussi petit nombre de cas ; sur les 10 908 sujets des trois enquêtes, seuls 205 ont contracté le virus. Tirer d’enquêtes aussi limitées une prescription de mutilation chirurgicale pour des millions d’hommes n’est pas sérieux.
Quoi qu’il en soit, à plus long terme et comme prévu par plusieurs observateurs (16), le remède n’est pas garanti (17).
Les études contradictoires se multiplient
Les critiques des trois enquêtes sub-Sahariennes se multiplient (18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30). Remarquant qu’au Lesotho à moitié circoncis, le SIDA frappe 22,8% des circoncis contre 15,2% des intacts et qu’ “au Cameroun où 93 % de la population est circoncise, la prévalence du VIH chez les hommes circoncis est de 4,1 % contre 1,1 % pour les non-circoncis”, le Conseil national du SIDA a considéré la circoncision comme “une méthode discutable” de prévention (18). De même, une enquête menée en 2006 par le Swaziland Central Statistical Office (27) a déterminé que le taux de SIDA était de 21,8% chez les circoncis contre 19,5% chez les intacts. L’enquête à long terme d’un chercheur de l’Institut Pasteur (22) sur 13 pays africains ne montre pas de différence entre les circoncis et les intacts. Une étude menée en 2006 (28) “n’a pas détecté l’association attendue entre la circoncision et la séroposivité”. Le Mali et le Soudan circoncis ont effectivement un faible taux de SIDA mais ce sont des pays musulmans où d’une part les femmes sont mariées très jeunes et où d’autre part les rapports sexuels sont interdits pendant les menstrues. La similarité des taux de SIDA en Suède et en Israël montre que la circoncision n’a rien à voir à l’affaire.
Une enquête menée sur 4 400 femmes de circoncis
montre que la circoncision maritale ne les protège pas
La circoncision de leur mari a été sans influence pour un échantillon de 4 417 ougandiennes et zimbabwéennes (31).
Pour les femmes de circoncis séropositifs,
le risque est aggravé de 55% sur deux ans
Une enquête de deux années sur un échantillon tiré au hasard a montré que la circoncision augmente lourdement le risque pour les femmes (32) (17/92 = 18,48% et 8/67 = 11,94%, ensuite, 6,54/11,94 = 54,77). A quoi bon diminuer le risque pour les hommes si cela l’augmente dans une proportion identique pour leurs partenaires de surcroît susceptibles de porter des fœtus ?
Plusieurs facteurs minimisent le rôle du prépuce
Talbott a montré (33) qu’en Afrique, le continent le plus atteint, le grand vecteur de l’épidémie n’est pas le prépuce mais la prostitution. Les prostituées africaines, quatre fois plus nombreuses, sont quatre fois plus contaminées que dans le reste du monde. Une mutation génétique frappant les Africains explique aussi leur grande vulnérabilité à l’épidémie (34). Ensuite, Chenine & al. (35) ont montré qu’un ver d’eau qui atteint particulièrement la population sud-africaine dont il affecte 50% des femmes, renforce aussi cette vulnérabilité.
Les conséquences à long terme sont contradictoires
Chez les victimes qui subiront toute leur vie le résultat de l’opération, sa mise en œuvre aboutira à l’effet inverse : propager l’épidémie par négligence de l’usage du préservatif, pour deux raisons. D’une part les circoncis – en particulier les jeunes sujets – se croiront suffisamment protégés (36, 37, 38). La rumeur s’en répand déjà en Afrique : “La circoncision, c’est le meilleur préservatif, le meilleur vaccin !” D’autre part et surtout, l’usage du préservatif est déjà peu agréable aux homes normaux. Chez les circoncis, la perte de sensibilité du gland (39), le rend carrément rébarbatif, si bien que ces messieurs refusent les demandes de leur partenaire en ce sens. L’extension de l’épidémie en Afrique et aux USA (40) – où la majorité de la population est circoncise – suggère fortement qu’à long terme, la circoncision a l’effet inverse du but recherché. Le fait est qu’avec un taux de contamination du double de celui de l’Europe, les USA sont le pays développé où l’épidémie s’est le plus propagée.
La deuxième conséquence sera une aggravation de la transmissibilité du virus aux femmes – et aux enfants des femmes enceintes – due à l’abrasion du vagin provoquée par l’absence du prépuce. Deux enquêtes (41, 42) ont révélé que ce dernier limite les frottements irritants pour le vagin, pour cinq raisons. Tout d’abord, les hommes normaux n’ont besoin que de trois minutes pour parvenir à l’orgasme et peuvent prolonger cette durée au besoin. Ensuite, ils recherchent les sensations fines procurées par l’exquise sensibilité érogène et tactile du prépuce (celle du gland est purement érogène), par des mouvements d’amplitude modérée, dans un acte moins gymnastique, plus lent, doux et tendre. Trois, n’étant plus une muqueuse, le gland circoncis, devenu calleux, a perdu sa délicatesse et son moelleux. Quatre, le prépuce coulisse sur la hampe si bien que les frictions contre le vagin sont réduites. Cinq, par sa mobilité et ses replis, il joue un rôle semblable à celui des segments d’un piston et permet d’éviter l’évacuation des sécrétions vaginales. A l’inverse, pour compenser leur perte de sensibilité, les circoncis ont besoin d’une grande amplitude de mouvement induisant, certes, le massage profond du gland recherché mais aussi des frottements intenses. De plus le champignon de la couronne de leur gland évacue peu à peu les sécrétions et le vagin s’irrite. Une sixième raison semble particulière aux cultures africaines du “dry sex”. Une gynécologue (43) a révélé que dans les couples excisées-circoncis, le mari proteste lorsque la femme, qui souffre lors du coït, souhaite utiliser le lubrifiant prescrit. La raison est évidente : “l’amour sec” permet au circoncis de parvenir plus vite à l’orgasme, au dépens de sa compagne, traitée comme pur objet. Les africaines sont deux fois plus susceptibles d’être contaminées que les hommes, la circoncision en est très probablement responsable. Les rapports 2004 et 2006 d’ONUSIDA (44) ont révélé qu’en Afrique subsaharienne, les femmes représentent 59% des personnes contaminées. Mais l’Afrique subsaharienne est la terre du “dry sex” ; imposé aux femmes, il exclut le préservatif et irrite au maximum. En démontrant que le risque de contracter le HIV est de 55% plus élevé pour les femmes dans les deux années suivant la circoncision de leur compagnon, les enquêtes de Wawer (32, 45) apportent la preuve de ces affirmations rédigées en 2007.
Conclusion
“Il est triste que les organisations mondiales de la santé soient dominées par des américains circoncis qui n’ont pas idée de ce qu’ils font.” David Llewellyn
Le message diffusé par la circoncision de masse est biaisé et dangereux parce qu’il la fait passer pour une alternative au préservatif. Comme l’a souligné le président Ougandais, il est aberrant de prescrire un remède comportant un risque de 40%. Pour une activité aussi quotidiennement répétitive que la sexualité, on ne peut pas adopter un remède comportant un risque qui fait rapidement décroître l’effet protecteur. Même si la circoncision a une forte incidence sur la transmissibilité du SIDA, un remède qui n’est sûr qu’à 60% à moyen terme doit être écarté s’il peut dissuader de l’utilisation d’un remède sûr à 99% à long terme. Prescrire la circoncision qui, en réduisant la sensitivité, décourage l’utilisation du préservatif, est tout bonnement insensé. La grande sophistication statistique de ces études a dissimulé l’efficacité à court terme, traîtresse, de la solution qu’elles préconisent. Faute d’intégrer les facteurs éthiques et comportementaux, les études statistiques aux résultats mirobolants sont susceptibles d’être gravement trompeuses. L’effrayante étendue de l’épidémie de SIDA en Afrique a donc une fois de plus favorisé la diabolisation d’un prépuce bouc émissaire favori de la phobie puritaine.
Il y a encore en Afrique de nombreux peuples qui ont résisté à l’épidémie de circoncision. La probabilité est maintenant élevée qu’ils délaissent leur antique sagesse devant l’envahissement pseudo-scientifique, néo-colonisateur et raciste, qui recommande la circoncision à Pretoria sans le faire à Genève. Alors que, sur réquisition du ministère public, un tribunal finlandais a reconnu que la circoncision est une atteinte pénale, quelques médecins tirent argument de l’épidémie de SIDA pour généraliser la barbarie et mutiler les derniers représentants noirs d’une éthique qui respecte l’enfant et refuse la distinction quasi-raciste qui prétend fonder des identités collectives sur une destruction de celle de l’espèce.
La circoncision générale – et bientôt la manipulation génétique dans un “meilleur des mondes” – plutôt que la lutte contre les causes réelles de l’épidémie, voilà la solution à long terme suggérée par des apprentis sorciers qui bénéficient de la crédulité, du conformisme et de l’antique superstition hygiéniste qui favorisent la criminalité pédo-sexuelle. La psychanalyse verra là un avatar de la sadique et obsessionnelle compulsion parentale et sociétale, à menacer les enfants de castration, voire à castrer les filles de leur organe érectile, pour mieux les soumettre. Cette menace n’étant pas verbalisée, ses effets demeurent inconscients et leurs conséquences peuvent être désastreuses.
Non seulement l’éthique élémentaire interdit de mutiler le corps humain à titre préventif mais encore les mutilations puritaines associées au laisser-faire vis à vis de la débauche ne peuvent pas sauver l’humanité du SIDA. Des voix africaines se sont déjà élevées (1) pour dénoncer les comportements maintenant bien connus responsables de son développement. Au lieu de s’y opposer, la circoncision les favorise. Cette solution est donc plus extravagante encore que l’ablation des seins en prévention du cancer. Plus encore que les autres MST, l’épidémie de SIDA rappelle à un monde égaré par l’étalage de la perversion et de la séduction posées en exemple par les médias, les règles élémentaires de l’éthique amoureuse : “On ne fait pas l’amour sans amour vrai et l’amour véritable (respect, tendresse, fidélité) n’existe pas sans connaissance vraie.” Leur mise en œuvre ne peut se faire sans l’abandon du tabou de la autosexualité. Selon le slogan de Marilyn Milos (46), le SIDA ne doit pas être combattu par l’amputation mais par l’éducation. L’éthique et l’éducation permettent de lutter contre le SIDA, l’ordre moral circonciseur ne le peut pas. C’est pourquoi la circoncision pour motif statistique fallacieux décrétée par les fonctionnaires de l’OMS est une aberration éthique. Deux sociétés médicales : l’Australian federation of AIDS organizations (AFAO) (47) et l’Office national du SIDA (18) français, ont déjà réagi négativement à la recommandation de l’OMS. Le professeur Rozenbaum a déclaré : “En cas de relation sexuelle, le préservatif est le seul moyen efficace de prévention individuelle, que les hommes soient circoncis ou non.”
Entre l’aggravation de la transmissibilité aux femmes, la démotivation pour l’utilisation du préservatif et l’effritement de la protection dans le temps, non seulement le remède est pire que le mal mais encore il détourne des sommes importantes du seul remède efficace et de la recherche. La jet society urologique s’offre en Afrique, aux frais des contribuables, des séjours coûteux pour l’écosphère. Les trois enquêtes sur le SIDA menées en Afrique sub-saharienne furent un cri d’alarme à l’univers que la sécurité des préservatifs est faite pour les riches blancs alors que la circoncision est un pis-aller, fallacieux et à court terme, pour les pauvres noirs. Ces derniers feraient mieux de s’offrir des préservatifs plutôt que les prostituées par lesquelles ils contaminent leurs femmes de retour à la maison. En tout cas, il ne faudrait pas que les plus jeunes aient à souffrir d’une épidémie résultant de l’inconduite de leurs aînés ni l’ensemble de la population masculine de celle de quelques-uns.
Lorsque des blancs préconisent la circoncision contre le SIDA en Afrique sans en faire autant pour le reste du monde, cela s’appelle du racisme. Lorsque des médecins blancs, de façon absolument inutile et en sachant pertinemment que cela va aggraver de 55% le risque de contamination pour leurs compagnes, circoncisent des sidaïques au prétexte que cela “stigmatiserait” ces séducteurs par rapport à leurs concurrents (cf. (32)), cela s’appelle de la complicité raciste de crime sexiste.
Sigismond (Michel Hervé Navoiseau-Bertaux) – oldsigismund@hotmail.com
Chercheur indépendant en psychanalyse, ancien élève du Département psychanalyse de l’Université de Paris VIII, auteur de “Mutilations sexuelles : excision, circoncision, le meurtre de l’innocence” disponible gratuitement sur circabolition
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(43) Piet E. Séminaire I.N.E.D. Paris, 10 décembre 2009.
(44) https://data.unaids.org/pub/EpiReport/2006/2006_EpiUpdate_Fr.pdf
(45)Serwadda D. Wawer M. et al. A population based approach to understanding a very clever virus: a brief history of HIV research and services in the Rakai health sciences program, Uganda.15th Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections, Boston, MA, 3-6 February 2008. Abstract 33LB.
https://www.icgi.org/2008/02/wives-more-likely-to-contract-hiv-from-circumcised-husbands/
(46) NOCIRC 2006 newsletter. https://www.nocirc.org (NOCIRC publications)
(47) Australian federation of AIDS organizations. Male circumcision has no role in the Australian HIV epidemic. 2007. www.afao.org.au/library_docs/policy/Circumcision07.pdf
(*) Selon le Professeur Luc Montagnier, l’inventeur du VIH, elle est probablement à la source de l’épidémie. En effet, la communauté homophile a été la première contaminée et il suffit d’un homophile zoophile pour transmettre le virus à l’humanité et l’hypothèse de la contamination à la chasse ne tient pas parce que si c’était possible, cela serait arrivé depuis longtemps.