Dossier Steve Biron Qui a violé les ordonnances?

̀ la demande générale des lecteurs et suite aux dé- veloppements récents dans l’affaire Steve Biron, ce cas de criminalisation du VIH à Québec, Gay Globe Média a décidé de publier un dossier sur les diverses violations d’une ordonnance de non publication prononcée à l’été 2011 par le Juge Richard Grenier dans cette affaire.
Tout d’abord, il faut com- prendre que cette ordon- nance de la Cour supérieu- re interdit à quiconque de commenter ou de diffuser des renseignements relatifs à la requête pour libération sous conditions déposée par Steve Biron et entendue à l’été 2011. Cette ordonnan- ce vise donc, en théorie, à reconnaître le droit à la vie privée de Steve mais surtout de ses parents et conjoint qui ont grandement souffert de la couverture médiatique négative de certains médias nationaux et particulière- ment de certains médias de la ville de Québec. Toujours en théorie, quiconque viole l’ordonnance peut être ac- cusé d’outrage au Tribunal et peut se retrouver avec un casier judiciaire, une amen- de ou une peine de prison.
Depuis le début de cette af- faire, Gay Globe a offert un grand nombre de publica- tions expliquant les dessous de cette sordide affaire de criminalisation du VIH qui est en train de nuire à toutes les campagnes de prévention des 20 dernières années.
Dans le cadre de notre en- quête, un dossier spécial avait été publié au www. gayglobe.us/Biron.pdf mettant en évidence le com- portement incohérent de certaines pseudo victimes postérieurement à leurs plaintes contre Biron.
Or, jusqu’à l’ordonnance de non publication, nous pou- vions allégrement faire le suivi de l’affaire en permet- tant à nos lecteurs de bien comprendre les enjeux et les divers aspects d’une telle cause pour la communauté gaie du Québec. Notre dos- sier a d’ailleurs été repris par de nombreux médias de par le monde.
Lors de la première journée d’audition d’une requête cet été, le Juge Richard Grenier, de la Cour supérieure de Québec, décidait d’interdire la publication de certains dé- tails de l’affaire, à notre plus
grand désarroi mais comme il s’agissait d’une ordonnan- ce générale, tout le monde de- vait en principe la respecter.
Voilà que dès l’ordonnance prononcée, certains médias y allaient de la publication de nombreuses informations allant de l’adresse du cen- tre de transition où devait séjourner Biron, de certains détails financiers imposés aux proches de Biron et ces publications couvraient l’essentiel des faits discutés après le prononcé de l’ordon- nance. Visiblement, il y avait violation.
Pire, à cause de ces viola- tions apparentes, il y avait iniquité majeure dans le traitement de cette nouvelle puisque des médias comme le Journal de Québec, Ca- noë ou TVA, tous propriétés de Québécor, Radio-Canada ou Le Soleil se permettaient de publier ce qui était inter- dit à Gay Globe Magazine, vu notre respect de la loi.
Gay Globe Média a vite fait de préparer un dossier qui a été envoyé à l’avocat de Biron de même qu’au Juge Grenier afin de demander le respect de cette ordonnance, nous attendons la suite…


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