La violation d’une ordonnance de non-publication

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Dans la suite de l’affaire Steve Biron, son
avocat Me Denis Bernier, lors de la présentation
de la requête en révision de jugement
à la Cour supérieure visant à obtenir
sa libération, une ordonnance de non-publication
avait été demandée et acceptée
quant à l’ensemble des faits discutés lors
de la requête.
Or, dès la sortie de prison ordonnée par
le Juge Grenier à Québec, voilà que la
plupart des médias nationaux publiaient
l’ensemble des détails discutés lors des
auditions de la requête et pire, publiaient
même l’adresse et la ville du centre de
transition qui devait l’héberger, le montant
de la caution versée, une photo de
Steve et de nombreux autres détails tous
postérieurs à l’ordonnance et couverts par
celle-ci.
Si Gay Globe ne peut vous rapporter l’ensemble
des faits de manière à mieux expliquer
le débat soulevé par le cas de Steve, c’est
précisément à cause de cette ordonnance.
Pourquoi est-ce que TVA, le Journal de
Québec et Le Soleil publient ainsi sans
vergogne ce qui a fait l’objet d’un interdit
qui est respecté par Gay Globe? Franchement
je n’en sais rien. Si je respecte la
Loi c’est parce que j’ai la certitude, théoriquement,
qu’elle doit être respectée par
tous, qu’ils soient des médias nationaux
ou autres. À partir du moment où la Loi n’est pas respectée
par des tricheurs, il y a concurrence
déloyale et ce sont les lecteurs de Gay Globe
qui en font les frais puisqu’ils n’ont pas accès
à une information, différente de celle publiée
dans ces trois mauvais exemples de médias
professionnels et à titre d’éditeur, je me questionne
sérieusement sur l’absence de conséquences
pour ces tricheurs.
Est-ce que la Cour les accusera au Criminel?
Il le faudra bien car sinon tous sauront que
l’on peut violer une ordonnance de la Cour
supérieure sans danger. À suivre…


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