Étude: lien entre l’homophobie et le cortisol

Par Journalmetro.com

MONTRÉAL - Le stress qui découle du fait d’être ostracisé à cause de son orientation sexuelle entraînerait une augmentation du niveau d’un certain type d’hormone, ce qui accroîtrait les symptômes de dépression et d’anxiété. C’est la constatation que fait le psychologue clinicien Michael Benibgui, dans le cadre de sa thèse de doctorat faite pour le compte de l’Université Concordia. M. Benibgui a remarqué que les homosexuels, lesbiennes et bisexuels qui vivent dans un milieu homophobe ressentent des émotions négatives envers eux-mêmes à cause de l’intimidation ou de la discrimination, par exemple, et en éprouvent un stress accru, ce qui augmente la production de cortisol, une hormone du stress. Les jeunes homosexuels, bisexuels et lesbiennes qui vivaient dans cette situation avec un taux de cortisol plus élevé présentaient aussi des symptômes plus marqués de dépression, d’anxiété et d’idées suicidaires, a-t-il remarqué. Sa recherche a été menée auprès de 60 personnes homosexuelles, lesbiennes ou bisexuelles qui ont été interviewées, qui ont rempli un questionnaire, et qui ont subi des prélèvements pour mesurer leur taux de cortisol.

Tags:

Leave a Reply