Slate.fr
Plus pauvres, les Grecs sont aussi de plus en plus vulnérables au virus du sida. «D’ici à la fin 2011, le nombre de personnes atteintes par le VIH pourrait augmenter de 60%», rapporte Reuters. Déjà de janvier à mai 2011, on dénombrait 384 nouveaux cas, soit 50% de plus que l’année précédente à la même période.
Jusqu’ici, en Grèce, le virus du sida touchait surtout les homosexuels ayant eu des relations non protégées. Or désormais, le nombre d’hétérosexuels infectés est en forte hausse.
L’explication est à trouver dans la consommation de drogue qui est, comme celle des anxiolytiques, en forte hausse. L’augmentation de la prostitution est aussi en cause.
Sans parler «du fait que quand les temps sont rudes, les personnes qui se droguent préfèrent s’injecter de l’héroïne plutôt que de fumer ou de sniffer, car ils sont assurés d’en avoir plus pour leur argent en utilisant une aiguille», selon des chercheurs français évoqués par l’article.
Le gouvernement grec envisagerait de fortement réduire sa contribution au traitement des patients. Pour se soigner, une personne atteinte du sida devra donc payer de sa poche. 400 euros par mois.