Un tweet de la star américaine à propos de la mort d’un ado, la semaine dernière, suscite un malaise autour de la réponse au phénomène du harcèlement homophobe à l’école.
«Jamey Rodemeyer, 14 ans, s’est suicidé à cause du bullying. Le bullying doit être puni par la loi. C’est un crime de haine.» Mercredi dernier, ce minimessage de Lady Gaga a connu un retentissement planétaire.
La star américaine y faisait référence à la mort d’un écolier à Buffalo (État de New York), la semaine précédente. Le jeune fan de la star s’était dit la victime de harcèlement homophobe de la part de ses camarades.
Le tweet de Lady Gaga, suivi de la dédicace d’une de ses chansons à Jamey, le week-end dernier lors d’un concert à Las Vegas, fait s’interroger certains internautes: la «starisation» des suicides peut-elle pousser certaines personnes tentées par ce geste à passer à l’acte? «La marge est étroite entre la sensibilisation aux problèmes graves qui affectent notre société et courir le risque de causer une contagion suicidaire», constate l’un d’eux sur le blog Outspoken NYC. Selon lui, la chanteuse a diffusé un «message malsain» en utilisant le nom et l’âge de la personne, ainsi qu’en liant directement la mort du garçon au bullying.
«Si vous êtes un jeune réfléchissant au suicide et que vous voyez Lady Gaga, probablement une des personnes les plus célèbre de la culture pop, parlant de cette personne, vous penserez: ‘Wow, si je me suicide, Lady Gaga va parler de moi et se préoccuper de moi.’», note «Stevie». Il précise qu’il y a un problème à définir le «bullying», le harcèlement homophobe en milieu scolaire, comme cause d’un suicide.
Un tel geste peut difficilement être réduit au résultat d’une seule cause. Dans ce cadre, des expressions utilisées à tort et à travers comme «bullied to death» – «harcelé à mort» – sont susceptibles de conforter des jeunes fragilisés dans l’idée «que parce qu’ils sont harcelés, la prochaine étape pour eux est le suicide.»
Par ailleurs, à Buffalo, une enquête a été ouverte sur la mort de l’adolescent. La police a annoncé qu’elle envisageait d’inculper certains de ses camarades pour harcèlement aggravé.
Un chanteur de reggae sort un album en faveur des homosexuels.
Qui a dit que tous les chanteurs de reggae-dancehall étaient homophobes ? Après les nombreux appels à la violence contre les gays de la part de certains artistes jamaïcains voilà que Mista Majah appelle à la tolérance avec un album aux couleurs de l’arc-en-ciel, symbole des homosexuels. L’artiste vient de sortir l’opus Tolerance qui comprend 11 titres qui abordent des sujets divers tels que le mariage homosexuel, l’adoption par des gays ainsi que des réponses aux attaques homophobes, contre les pédophiles et aussi contre la politique militaire des États-Unis.