VIH-SIDA: État de la recherche
(Cyberpresse) Des essais pour diminuer les effets secondaires d’un médicament pour le VIH avaient donné un produit sans efficacité. L’équipe du Colorado et de Caroline du Nord a découvert qu’en fixant ce médicament abandonné à de minuscules billes d’or, il empêche l’entrée du VIH dans les cellules. Une fois concentrées sur une surface d’or, la proximité des molécules de médicament multiplie leur effet. La méthode pour fabriquer ce nanomédicament vient de paraître dans la revue Journal of American Chemical Society. Cette nouvelle approche provoquera-t-elle une fièvre de l’or dans le domaine pharmaceutique?
(Romandie News) Roche a obtenu l’homologation de l’autorité sanitaire US pour son système de dépistage du VIH et des virus des hépatites B et C dans les dons de sang. La Food & Drug Administration (FDA) a approuvé aujourd’hui un nouveau test Roche faisant appel aux acides nucléiques. Il est destiné au dépistage automatique, en une seule analyse, de l’ARN du VIH-1 (groupe M), de l’ARN du virus de l’hépatite C et de l’ADN du virus de l’hépatite B dans les dons de sang, indique le communiqué du groupe bâlois publié mercredi. Ce test n’est pas destiné à être utilisé en tant qu’aide au diagnostic. Il est conçu pour accroître encore davantage l’innocuité des dons de sang, en identifiant des infections plus rapidement que ne le font les tests sérologiques, souligne Roche.
(e-llico) L’association australienne Positive Life, basée en Nouvelle Galle du Sud et qui s’adresse aux personnes séropositives, signe une nouvelle campagne baptisée Serodisco dans laquelle elle informe sur l’intérêt de traitement anti-VIH pour réduire le risque de transmission lors des rapports sans préservatifs au sein des couples sérodifférents. Le message de cette campagne fait cohabiter safer-sex et réduction des risques. “Dans certaines relations amoureuses, les hommes prennent en compte la charge virale indétectable quand ils baisent sans préservatif pour réduire le risque de transmission du VIH”, annonce d’emblée l’affiche éditée par Positive Life. “Une charge virale indétectable réduit le risque de transmission seulement si tu prends tous les jours ton traitement anti-VIH, si ta charge virale est indétectable depuis au moins 6 mois, et si ton partenaire et toi même n’avez pas d’IST”, précise le message. Pour ceux qui doutent, l’association rappelle que “le préservatif peut évacuer l’anxiété par rapport à ces incertitudes”. La campagne est déclinée en cartes postales et affiches. Elle comprend aussi un magazine et des ateliers “sexe-positif” pour les couples. Le tout financé avec l’aide du département de Santé du gouvernement de Nouvelle Galles du Sud.