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Egmont Ouverture

Wednesday, June 25th, 2014

Egmont, Op. 84, by Ludwig van Beethoven, is a set of incidental music pieces for the 1787 play of the same name by Johann Wolfgang von Goethe.[1] It consists of an overture followed by a sequence of nine additional pieces for soprano, male narrator and full symphony orchestra. (The male narrator is optional; he is not used in the play, and he does not appear in all recordings of the complete incidental music.) Beethoven wrote it between October 1809 and June 1810, and it was premiered on 15 June 1810.

The subject of the music and dramatic narrative is the life and heroism of a 16th-century Dutch nobleman, the Count of Egmont. It was composed during the period of the Napoleonic Wars, at a time when the French Empire had extended its domination over most of Europe. Beethoven had famously expressed his great outrage over Napoleon Bonaparte’s decision to crown himself Emperor in 1804, furiously scratching out his name in the dedication of the Eroica Symphony. In the music for Egmont, Beethoven expressed his own political concerns through the exaltation of the heroic sacrifice of a man condemned to death for having taken a valiant stand against oppression. The Overture later became an unofficial anthem of the 1956 Hungarian revolution.

Beethoven composed Klärchen’s songs, “Die Trommel gerühret” (“The drum is a-stirring”) and “Freudvoll und leidvoll” (“Joyful and woeful”), with the Austrian actress Antonie Adamberger specifically in mind. She would later repeatedly and enthusiastically recall her collaboration with him.[2]

The music was greeted with eulogistic praise, in particular by E.T.A. Hoffmann for its poetry, and Goethe himself declared that Beethoven had expressed his intentions with “a remarkable genius”.

The overture, powerful and expressive, is one of the last works of his middle period; it has become as famous a composition as the Coriolan Overture, and is in a similar style to the Fifth Symphony, which he had completed two years earlier.

Outline of sections

The incidental music includes the following sections, among which the overture, the lieder Die Trommel gerühret, Freudvoll und Leidvoll and the Mort de Klärchen are particularly well-known:

  1. Overture: Sostenuto, ma non troppo – Allegro
  2. Lied: “Die Trommel gerühret”
  3. Entracte: Andante
  4. Entracte: Larghetto
  5. Lied: “Freudvoll und Leidvoll”
  6. Entracte: Allegro – Marcia
  7. Entracte: Poco sostenuto e risoluto
  8. Mort de Klärchen
  9. Melodram: “Süßer Schlaf”
  10. Siegessymphonie (symphony of victory): Allegro con brio

Ouverture Egmont

Wednesday, June 25th, 2014

Wiki

Egmont, opus 84, est une musique de scène constituée d’une ouverture et de neuf parties pour soprano, récitant et grand orchestre composée par Ludwig van Beethoven entre octobre 1809 et juin 1810, destinée à la pièce de Goethe Egmont. L’histoire et l’héroïsme du comte d’Egmont fournirent à Beethoven l’occasion d’exprimer au passage ses propres préoccupations politiques, et d’exalter le sacrifice de l’homme condamné à mort pour s’être dressé contre l’oppresseur.

La musique fut accueillie par des critiques élogieuses, notamment d’E.T.A. Hoffmann, quant à sa poésie et sa réussite à s’associer à la pièce, et Goethe lui-même déclara que Beethoven s’était prêté à ses intentions avec « un génie remarquable ».

Structure générale de l’œuvre

Cette musique de scène est constituée d’une suite de 10 mouvements, parmi lesquels le lied Die Trommel gerühret et la mort de Klärchen :

  1. Ouverture: Sostenuto, ma non troppo – Allegro
  2. Lied: « Die Trommel gerühret »
  3. Entracte: Andante
  4. Entracte: Larghetto
  5. Lied: « Freudvoll und Leidvoll »
  6. Entracte: Allegro – Marcia
  7. Entracte: Poco sostenuto e risoluto
  8. Mort de Klärchen
  9. Melodram: « Süßer Schlaf »
  10. Siegessymphonie (symphonie de victoire) : Allegro con brio

L’ouverture

L’ouverture, devenue la plus célèbre du compositeur avec celle de Coriolan, puissante et expressive, est une des dernières œuvres de la période héroïque de Beethoven, dans la lignée de la Cinquième Symphonie achevée deux ans plus tôt. Elle fut composée après les neuf autres pièces.

Elle est écrite en fa mineur et enchaîne une introduction lente de 24 mesures, Sostenuto, ma non troppo, une partie Allegro de 262 mesures, de forme sonate et une coda victorieuse (Siegessymphonie)1 Allegro con brio de 60 mesures.

Durée : 8 à 9 minutes.

Genèse de l’œuvre

Beethoven a écrit à Goethe en avril 18112 :

« [Votre] magnifique Egmont, que j’ai repensé à travers vous, profondément éprouvé et mis en musique, ayant pris feu à son sujet aussitôt que je l’ai lu !… »

La mise en musique date donc de la lecture de l’œuvre par Beethoven, probablement en 1809, car le musicien avait écrit le 8 août à ses éditeurs son intention. Elle résulte certainement de cette avidité passionnée de liberté qui domine Beethoven à cette époque largement consacrée à Goethe. Il y a en particulier composé les opus 75 (six Lieder) et 83 (trois Lieder) sur des poèmes de Goethe.

Après avoir lu la partition vers 1812, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann avait consacré un long article à cette musique de scène dans lequel il explique que Beethoven était entre les musiciens, le seul capable de saisir l’essence profonde de cette œuvre, qu’il a voulu se subordonner très étroitement au drame qu’il a vu au travers de ses propres idées3.

L’importance de la liberté qui se retrouve dans cette partition a été interprétée comme une projection de Beethoven dans le personnage d’Egmont, à cause de l’enfermement social dû à sa surdité et à son absence de vie conjugale1. De plus, Beethoven a bien senti monter la volonté politique des puissants de la fin de la première décennie du XIXe siècle d’instaurer un ordre centralisé. L’Autriche avait déclaré la guerre à la France le 9 avril 1808 et les troupes de Napoléon avaient assiégé puis pris la ville de Vienne. Autant de raisons que Beethoven chérisse ardemment la liberté.

Malgré les points de vues convergents de Goethe et Beethoven sur le personnage d’Egmont, ces deux génies ne doivent pas être considérés comme ayant une même vision politique, Goethe étant assez conservateur et Beethoven plutôt radical1. Ils se rencontrèrent en juillet 1812 à Teplitz45. Beethoven vit alors en Goethe un courtisan et Goethe vit en Beethoven les éléments d’une insociabilité et d’un désordre menaçants.