Archive for January 1st, 2013

Un gel microbicide français, prometteur contre le VIH

Tuesday, January 1st, 2013

Voix de l’Amérique

La communauté scientifique redouble d’efforts pour élaborer un vaccin contre le virus du SIDA, mais vu les mutations du VIH, il est tout aussi urgent d’explorer d’autres options. D’où l’intérêt suscité par des recherches menées par une équipe française du CEA, de l’Université Paris-Sud et du CNRS. Car elle a développé un gel microbicide pour bloquer l’infection au VIH, qui a pu neutraliser la transmission du virus lors de tests cellulaires in vitro.

L’équipe, dont les travaux ont été publiés dans la revue Plos Pathogens début décembre, a poursuivi ses travaux sur un modèle primate.

Six macaques femelles ont reçu une application du gel. Une heure après, elles ont été exposées à une forte dose de virus et selon les chercheurs, 5 d’entre elles ont été totalement protégées de l’infection virale. Aucune trace de virus n’a été retrouvée chez ces macaques femelles. Les travaux vont se poursuivre.

Pour plus de précisions sur les essais du gel, on suit les explications de Loïc Martin, chercheur au CEA en France.

SIDA: Le tabagisme plus mortel que l’infection à VIH chez les patients atteints

Tuesday, January 1st, 2013

Santelog

Le tabagisme influe plus sur l’espérance de vie des patients atteints par le VIH, que l’infection à VIH elle-même. Ainsi, les patients traités pour une infection à VIH vont perdre en moyenne 16 années de vie s’ils continuent à fumer, conclut cette étude de l’Hôpital Universitaire de Copenhague qui a étudié les causes de décès chez ce groupe de patients. Ces conclusions publiées dans l’édition du 18 décembre de la revue Clinical Infectious Diseases mettent l’accent sur l’importance des efforts de renoncement au tabac et l’intégration des soins de sevrage tabagique chez les patients infectés par le VIH.

L’étude a porté sur près de 3.000 patients infectés par le VIH, traités au Danemark de 1995 à 2010, avec un bon accès aux soins et un accès gratuit aux traitements antirétroviraux. Le Dr Marie Helleberg, de l’Hôpital Universitaire de Copenhague et ses collègues ont estimé chez ces patients l’effet du tabagisme sur la mortalité, leur risque de décès et l’espérance de vie, et le nombre d’années de vie perdues à fumer par rapport aux années perdues à cause du VIH. Les chercheurs ont également comparé la mortalité associée au tabagisme entre les patients atteints du VIH et la population générale.

Chez ce groupe de patients traités pour l’infection à VIH,

  • ·         plus de 60% des décès sont liés au tabagisme, et non pas au VIH, constate le Dr Helleberg.
  • ·         L’espérance de vie estimée diffère de manière significative en fonction du tabagisme : Un patient de 35 ans qui fume a ainsi une espérance de vie de 62,6 ans vs 78,4 ans pour un patient atteint non-fumeur.
  • ·         La perte d’années de vie associée au tabagisme s’avère le double de celle associée au VIH, toujours chez les patients infectés.
  • ·         Ainsi, la surmortalité des patients infectés par le VIH fumeurs, atteint trois fois le niveau de celle des personnes non infectées par le VIH.

 

«Nos résultats soulignent l’importance de conseiller les patients VIH sur le sevrage tabagique ». L’accent mis sur la globalité des soins du VIH, dont le sevrage tabagique est essentiel, selon le Dr Helleberg.

Le VIH s’en prendrait-il à l’Homme depuis plus longtemps que prévu ?

Tuesday, January 1st, 2013

Futura-sciences.com

Alors qu’on estime que le VIH est passé du singe à l’Homme depuis une centaine d’années, une étude laisse entendre que le virus du Sida pourrait nous infecter depuis plus longtemps que ce qui est estimé. Pourquoi ? La réponse se trouve (peut-être) chez les Pygmées.

Avant le VIH, était le VIS, le virus causant le Sida des singes. Car nos plus proches cousins souffrent eux aussi de l’immunodéficience, et ce depuis des dizaines de milliers d’années, à en croire les spécialistes. Chez les singes, la maladie n’est cependant que très rarement mortelle, à la différence de la maladie chez l’Homme.

On suppose que le VIS a muté et est devenu le virus de l’immunodéficience humaine entre 1884 et 1924, soit depuis une centaine d’années environ. Mais tout le monde ne semble pas de cet avis. Alfred Roca, de l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign (États-Unis) pense que le virus a franchi par le passé la barrière des espèces à plusieurs reprises et surtout bien avant les dates avancées.

D’une part, il argue du fait que de précédentes études ont montré que pour que le VIH persiste dans une population humaine, il requiert des densités typiques de celles retrouvées dans les plus grandes villes africaines de l’ère coloniale. Avant le XIXe siècle, impossible pour le virus du Sida de se répandre massivement, mais rien ne l’empêchait d’apparaître sporadiquement.

Des Pygmées au service de la recherche contre le Sida

Alfred Roca explique également qu’avant la médecine moderne et la vaccination, les épidémies, comme ce fut le cas avec la variole, frappaient fréquemment les différentes populations. Or les personnes atteintes du Sida, avec un système immunitaire défaillant, étaient les premières à succomber, ne laissant pas le temps au VIH de se répandre davantage.

Le chercheur et ses collègues ont alors émis une hypothèse : si le virus a franchi à plusieurs reprises la barrière des espèces, alors il est possible que les populations locales présentent des variants génétiques protecteurs.

Le peuple Aka vit en Afrique centrale, sur des territoires de la République démocratique du Congo et de la République centrafricaine. Les traditions orales de ces nomades sont inscrites au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco.
Le peuple Aka vit en Afrique centrale, sur des territoires de la République démocratique du Congo et de la République centrafricaine. Les traditions orales de ces nomades sont inscrites au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. © L. Petheram, USAID, Wikipédia, DP

C’est ce qu’ils ont voulu vérifier auprès d’une ethnie pygmée : les Aka. Ceux-ci vivent dans la forêt dense équatoriale, sur le territoire des chimpanzés, dans la région d’Afrique centrale d’où est partie l’épidémie de Sida. Leur génome a été comparé à celui de quatre autres peuples africains qui ne vivent pas au contact des grands singes. Les résultats sont publiés dans la revue BMC Evolutionary Biology.

Des gènes sélectionnés contre le VIH

De précédentes recherches ont identifié 26 régions du génome impliquées dans la résistance au VIH. Les scientifiques ont donc comparé ces gènes avec des régions présentant des traces de sélection. Quand un trait est sélectionné, on observe pour tous les membres d’une même population une perte de diversité génétique dans les régions voisines de ce gène, phénomène qui accroît les différences entre les peuples.

Dans l’ensemble de leur étude, les auteurs ont remarqué à huit reprises une sélection de ces gènes, dont sept pour les seuls Aka. Parmi eux, quatre gènes codant pour des protéines conférant une protection contre l’infection ou ralentissant la progression de la maladie. Cela signifie donc que cette ethnie pygmée présente une immunité naturelle contre le VIH, conclusion donnant du crédit à l’hypothèse de départ.

Le VIH réellement plus ancien ?

Cependant, les auteurs ne sont pas affirmatifs et interprètent leurs résultats avec prudence. Ils confessent que cette sélection pourrait n’être qu’un faux-semblant et avouent qu’il est impossible de s’assurer qu’une exposition ancienne au VIH puisse expliquer cela.

Les scientifiques clament malgré tout que ce genre d’étude est nécessaire. Car si effectivement on découvre un jour que les peuples vivant auprès des chimpanzés contaminés présentent une protection naturelle contre le Sida, alors cela sera l’occasion de trouver de nouveaux gènes de résistance à la maladie. Étudier leur fonctionnement permettrait de mieux cerner les rétrovirus et, pourquoi pas, de développer de nouveaux traitements contre l’infection au VIH.

Le CHUV sait pourquoi le virus du sida ne meurt pas

Tuesday, January 1st, 2013

Une équipe du CHUV a réussi à identifier le type de cellules où se cache le VIH, ouvrant la voie à des thérapies plus ciblées, et potentiellement, à l’éradication complète du virus.

Une image du VIH, vue au travers d'un microscope. Image d'illustration.

Le CHUV a fait une découverte importante dans le domaine de la recherche contre le sida. Le Pr. Giuseppe Pantaleo et le Dr Matthieu Perreau du service d’immunologie et d’allergie ont réussi à identifier le type de cellules où le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) se cache pendant la thérapie antivirale. Leur étude est publiée lundi dans The Journal of Experimental Medicine.

Le VIH peut en effet persister après plusieurs années de thérapie. Pendant la thérapie antivirale, le virus arrive à se cacher du système immunitaire. Il peut ainsi réapparaître une fois le traitement terminé. «Jusqu’à aujourd’hui, on ne savait pas pourquoi le virus revenait», indique le Pr. Giuseppe Pantaleo.

Le VIH cible un type de cellule qui ne se trouve pas dans le sang, mais dans les tissus lymphatiques, comme les ganglions, et s’y installe. «Ces cellules T CD4, appelées cellules T folliculaires (Tfh), représentent environ 2% des lymphocytes T CD4 résidant dans les tissus lymphatiques. Les cellules Tfh servent de réservoir au VIH, à la production et à la réplication du virus», explique le Pr. Pantaleo.

« L’identification de cette nouvelle population de cellules ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques visant à détruire de façon sélective les cellules infectées par le virus », ajoute-t-il. « L’élimination de ces cellules infectées représente une stratégie thérapeutique essentielle pour obtenir une ‹cure fonctionnelle›, c’est-à-dire le contrôle de la réplication du VIH sans l’aide de traitements antiviraux, menant potentiellement à l’élimination complète du virus», selon le Pr. Pantaleo.

«Guérir» son homosexualité pour 12 000 $

Tuesday, January 1st, 2013

La Presse

Peut-on «guérir» l’homosexualité? Des psychologues et des thérapeutes du Québec et d’ailleurs soutiennent que oui. Ils proposent de «réorienter» des personnes qui vivent difficilement leur homosexualité. Thérapies en tête-à-tête, par Skype, par téléphone ou par l’entremise de Jésus: tous les moyens sont bons pour essayer de changer l’orientation sexuelle d’un patient. Certains suggèrent des séances d’une heure par semaine pendant deux ans… pour un coût total de 12 000 $.

La première consultation a lieu en périphérie d’Ottawa, dans une rue déserte. Viviane Castilloux, psychothérapeute pour l’organisation Thérapie chrétienne Outaouais, accueille dans le sous-sol de sa maison des hommes et des femmes aux prises avec un problème d’identité sexuelle. Sa spécialité: les thérapies de réorientation.

«La parole de Dieu est claire: l’homosexualité est une tentation et ce n’est pas quelque chose qu’Il encourage, dit-elle d’emblée avec assurance. Si tu veux t’en aller dans l’homosexualité et décider d’être bien là-dedans, je te respecte, mais c’est là que je ne serais plus compétente. Ma compétence est dans le sens inverse.»

Assise confortablement, Viviane Castilloux, membre de l’Association ontarienne des consultants, conseillers, psychométriciens et psychothérapeutes, explique que l’attirance pour les personnes du même sexe n’est qu’une «tentation» parmi tant d’autres. La mission de chaque individu sur Terre est donc de vaincre la sienne.

«Tu es né dans le péché, dans le mal du monde, poursuit-elle. Jésus-Christ est là et il te dit: “Rapproche-toi de moi et je vais te donner la chance de combattre ça.”»

Des consultations de ce genre, appelées «thérapies réparatrices» dans le jargon médical, sont pratiquées depuis plus d’un demi-siècle. Surtout répandues aux États-Unis, elles ont pour objectif de réduire les attirances homosexuelles d’un patient tout en misant sur son potentiel hétérosexuel. Souvent lié aux milieux évangélistes, ce traitement suscite un véritable tollé chez nos voisins du Sud. Le 1er janvier 2013, la Californie deviendra d’ailleurs le premier État américain à interdire les thérapies de réorientation sexuelle pour les moins de 18 ans.

Si Thérapie chrétienne Outaouais, qui compte dans ses rangs au moins trois thérapeutes québécois et ontariens licenciés, s’adresse exclusivement à la population chrétienne, Jonah International prête main-forte aux juifs homosexuels du monde entier depuis 1999. Avec un réseau d’intervenants en santé mentale qui travaillent principalement aux États-Unis, le codirecteur de l’association, Arthur Goldberg, vend des thérapies par webcaméra, à l’aide du logiciel Skype.

Après une brève conversation téléphonique avec le responsable de Jonah, il appert que David Pickup, thérapeute familial habitant à Los Angeles, et Aryeh Dudovitz, rabbin de Chicago, pourront amorcer un traitement dans les jours suivants.

«Habituellement, la raison pour laquelle les hommes ressentent des sentiments homosexuels est qu’ils pensent ne pas avoir eu assez de proximité avec la gent masculine, le plus souvent pendant l’enfance, mais aussi au cours de leur vie adulte», explique David Pickup, en thérapie avec La Presse.

Pour M. Pickup, qui dit être lui-même venu à bout de telles attirances, l’homosexualité n’est pas une maladie; elle est plutôt provoquée par des souvenirs et des traumatismes douloureux refoulés. L’absence d’une figure paternelle dans la vie d’un garçon en est souvent l’origine, ajoute-t-il.

Mais rien n’est insurmontable. Selon M. Pickup, une heure de thérapie par semaine pendant deux ans – au coût de 120$ la séance – et une volonté d’acier mèneront tout client au succès. Toutefois, comme les rencontres se déroulent à distance et dépendent d’outils technologiques, le patient «doit reconnaître que les consultations par téléphone et télévidéo peuvent ne pas s’avérer aussi efficaces que des séances face à face», comme l’indique le Dr Pickup dans son formulaire de consentement.

Aryeh Dudovitz tient le même discours. Même s’il n’est pas psychologue, son approche est tout aussi efficace, promet le rabbin âgé de 47 ans. Puisque «les contraires s’attirent», un homosexuel doit passer plus de temps avec d’autres hommes afin d’être tenté par le sexe opposé. De plus, le concept d’homosexualité n’existe pas, assure M. Dudovitz en thérapie. «Si tu n’en fais pas ton identité, ça ne te définit pas. Est-ce que tu es un homosexuel? Est-ce ton identité? Ou bien ton identité primaire, c’est d’être un homme?»

Et au Québec?

Plus près de chez nous, à Montréal, l’auteur et ex-journaliste Michel Lizotte est à la tête du groupe Ta Vie Ton Choix (TVTC). La Presse a tenté d’infiltrer l’organisme, qui propose des thérapies de réorientation aux adultes, aux adolescents et même aux enfants. M. Lizotte fait toutefois preuve d’une méfiance à toute épreuve. En effet, avant d’accepter tout client, le fondateur de TVTC prend le temps de vérifier rigoureusement le passé personnel et professionnel de l’individu, afin de s’assurer de la sincérité de ses démarches.

Nous avons tout de même réussi à mettre la main sur le détail des services offerts par le regroupement. Ce prospectus informatif, envoyé par courrier aux clients potentiels, est surnommé le «kit de préparation».

«Si, dans le passé, tes recherches t’ont conduit vers des thérapeutes ne cherchant qu’à te convaincre que tu es une personne homosexuelle, que tu es né ainsi et que rien au monde ne changera cela, ton cauchemar est terminé», lit-on. Les psychologues de TVTC permettent aux Québécois homosexuels de retrouver «le chemin de la tranquillité d’esprit et la paix du coeur». Le hic? Les thérapies réparatrices ne sont pas infaillibles, prévient TVTC. Le taux de succès est chiffré à 40%.

Avant la publication de cet article, La Presse a appelé Michel Lizotte afin de lui offrir un droit de parole. Il a aussitôt mis fin à la conversation. «Regardez, monsieur, on s’est parlé, vous avez été un menteur. Je n’ai plus le goût de vous dire un mot. Au revoir», a-t-il dit avant de raccrocher.

Viviane Castilloux, psychothérapeute pour Thérapie chrétienne Outaouais, n’a pas souhaité faire de commentaire.

Homosexualité: un traitement légal, mais pas éthique

Tuesday, January 1st, 2013

La Presse

Y a-t-il une explication biologique à l’homosexualité? Aujourd’hui encore, les experts sont divisés sur la question.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelle que soit la réponse, le groupe Ta Vie Ton Choix (TVTC) croit qu’il est possible de faire s’épanouir le potentiel hétérosexuel d’un individu. Plus de 20 études ont été menées depuis 40 ans, clame la direction de l’organisme.

La plus célèbre de ces études a été publiée en 2003 dans la revue scientifique Archives of Sexual Behavior. L’Américain Dr Robert L. Spitzer a interviewé 143 hommes et 57 femmes qui avaient déjà eu des comportements homosexuels. Du lot, 19% ont déclaré un changement «complet», sans aucun désir ou fantasme persistant pour les personnes de même sexe, et 60% ont affirmé avoir rarement des pensées homosexuelles au cours de relations hétérosexuelles.

Le président de Gai Écoute, lui, estime qu’aucune des études n’est fiable. «Michel Lizotte cite des études américaines, mais sur l’internet, on trouve n’importe quoi», tonne Laurent McCutcheon, qui a rencontré M. Lizotte à plusieurs reprises.

Lorsqu’on parle d’homosexualité, ce qui est certain, c’est que des facteurs biologiques sont en jeu, estime le Dr Richard Montoro, de la Clinique d’orientation sexuelle de l’Université McGill: «Dans la nature, il y a toutes sortes de diversité. On n’est pas ou bien blond ou bien brun, et il y a toutes sortes de couleurs pour les cheveux, les yeux, etc.»

La question de savoir si l’homosexualité est une maladie mentale s’est posée pendant de nombreuses années, mais cette théorie est aujourd’hui rejetée, notamment par l’Organisation mondiale de la santé et le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-IV). La Société canadienne de psychologie et son équivalent américain ont maintes fois exprimé leur opposition aux thérapies dites réparatrices.

«La recherche démontre d’ailleurs que les interventions pour changer l’orientation sexuelle ont un impact négatif, ajoute M. Montoro. Les personnes ont des taux de dépression et d’anxiété plus élevés qu’avant le début du traitement.»

Aucune loi n’encadre ce genre de thérapie. C’est aux associations et aux ordres professionnels de démasquer les fautifs. Rose-Marie Charest, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ), est catégorique: ces thérapies sont injustifiables et non éthiques. Aucun professionnel de la santé ne peut prétendre que des théories scientifiques appuient la réorientation sexuelle.

«Si un de nos membres promettait à un client un traitement pour une chose qui n’est pas documentée, on irait enquêter et cette personne aurait à rendre des comptes, martèle Mme Charest. C’est la raison pour laquelle on a des ordres professionnels: pour protéger le public.»

Les psychologues peuvent avoir les mêmes préjugés que le reste de la société, dit-elle. Par contre, ils ont le devoir d’intervenir dans les règles de l’art. «Quand on est un professionnel, on n’est pas là pour l’exercice de nos croyances, on est là pour l’exercice de nos compétences.»

Et quand on mélange les religions traditionnelles à la psychologie, il faut s’attendre à un cocktail explosif, avertit la présidente de l’OPQ. «Ça donne l’illusion que le thérapeute est Dieu, qu’il parle au nom d’une puissance. Il n’a pas le pouvoir d’interpréter les codes religieux. Ce n’est pas ça qu’on a appris à l’université.»

L’homosexualité perçue de manière positive par 90% des Français

Tuesday, January 1st, 2013

Le Point

L’homosexualité est perçue de manière positive par 90% des Français, selon un sondage Ifop publié vendredi à la veille d’un week-end de mobilisation des partisans du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe.

Selon ce sondage commandé par l’association LGBT d’HEC “In and Outside”, 90% des personnes interrogées estiment qu’il s’agit d’une manière comme une autre de vivre sa sexualité.

A titre de comparaison, ils étaient 54% en 1986 et 67% en 1996 à partager cette opinion. A l’inverse, ils sont 7% à considérer l’homosexualité comme une perversion sexuelle que l’on doit combattre (contre 16% en 1986 et 15% en 1996) et 3% comme une maladie que l’on doit guérir (contre 25% et 16%).

Le sondage a été réalisé du 11 au 13 décembre en ligne auprès d’un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Certaines femelles préfèrent les poissons males homosexuels.

Tuesday, January 1st, 2013

Sur-la-toile.com

Dans le monde animal, en général, les femelles préfèrent les mâles aux attributs les plus masculins possible. Ce principe peut aller assez loin puisque chez les animaux où les mâles sont en rude compétition, une femelle préférera convoler avec un mâle qui a déjà gagné ses galons avec une autre femelle. De par sa première expérience, l’animal a déjà démontré sa forte masculinité.

Mais bon, tout n’est pas si simple. Il semblerait bien que chez certains types de poissons, les femelles préfèrent les poissons qui sont déjà sortis avec… d’autres mâles ! Cette découverte étonnante est due à une étude effectuée avec le poisson des eaux tropicales : le molly taupe (Poecilia mexicana).

Certains mâles molly taupe ne se sentent pas assez masculins, c’est-à-dire qu’ils ont un corps un peu plus frêle que la moyenne, avec des couleurs moins pimpantes. Ces mâles se tournent vers une tactique surprise. Ils commencent par aller batifoler avec d’autres mâles. Ce comportement homosexuel est observé par les femelles qui, du coup, sont impressionnées. Ces petits mâles sans intérêt ne deviennent finalement pas si nuls. Les femelles leur tournent autour et veulent les connaître.

Finalement, pour préserver ses gènes le mâle molly taupe est prêt à consentir quelques relations homosexuelles.

La thérapie de conversion des homosexuels maintenue en Californie

Tuesday, January 1st, 2013

Reuters

SAN FRANCISCO, 22 décembre (Reuters) – Une loi californienne interdisant des thérapies controversées visant à changer l’orientation sexuelle des jeunes homosexuels a été suspendue vendredi par une cour d’appel américaine le temps qu’une décision soit prise concernant sa constitutionnalité.

La cour d’appel du 9ème circuit, à San Francisco, a accepté l’appel déposé par des associations hostiles à l’interdiction de ces thérapies et a décidé de suspendre l’entrée en vigueur de la loi.

Le gouverneur de Californie, le démocrate Jerry Brown, avait signé en septembre cette loi qui devait entrer en vigueur le 1er janvier prochain. La Californie serait devenue le premier Etat des Etats-Unis à se doter d’une telle législation.

La loi constitue une victoire pour les associations de défense des droits des homosexuels qui dénoncent des thérapies non-scientifiques dépourvues de fondement scientifique ou médical et susceptibles de conduire les jeunes concernés à la dépression ou au suicide. (Dan Levine, Marine Pennetier pour le service français)

Les Homosexuels exclus du don de sang

Tuesday, January 1st, 2013

ANE.com

La ministre de la santé Marisol Touraine vient de confirmer l’interdiction du don de sang par les homosexuels.

Elle déclare à cet effet : « Je ne peux lever l’interdiction qui existe que si on me donne une garantie absolue que cela n’apportera pas davantage de risques pour ceux qui seront transfusés. Aujourd’hui, je ne peux pas lever cette interdiction ».

Pour rappel, en juin dernier, Marisol Touraine déclarait que le don de sang par les hommes homosexuels ne serait prochainement plus interdit en France. Avec cette confirmation d’interdiction, la situation française restera donc inchangée.

 

Les Homosexuels exclus du don de sang

Pour l’Etablissement français du sang qui organise la collecte, on avance des arguments chiffrés. Explications : pendant les 12 jours qui suivent une infection par le VIH, aucun test ne permet de le détecter, c’est ce qu’on appelle la fenêtre silencieuse. Il faut donc tenter d’écarter du don du sang les personnes qui pourraient avoir été contaminées à leur insu et se trouver dans cette fenêtre silencieuse.

Aussi, ce risque est 200 fois plus élevé parmi les homosexuels masculins que parmi les hétérosexuels, comme l’explique Bruno Spire, le président de l’association, Aides : « Le risque résiduel de transmettre le VIH chez une personne ayant un test négatif, indiquait-il en janvier dernier, reste plus élevé dans la population homosexuelle masculine”. Pour lui, le “don de sang n’est pas fait pour démontrer l’égalité des droits ».

Une interdiction contre-productive !

Selon l’Institut de veille sanitaire, la moitié des 31 donneurs trouvés positifs au VIH entre 2006 et 2008 ont été contaminés par des rapports sexuels entre hommes. Difficile d’estimer dans quelle proportion mais la mesure actuelle d’exclusion permanente est visiblement détournée. La volonté de lutter contre une mesure jugée discriminante pour les homosexuels est l’une des motivations avancées par ces donneurs homos.

En attendant, la décison de Marisol Tournaine commence à alimenter la polémique dans la majorité présidentielle. Dans un communiqué, le député écologiste Serge Coronado et Pierre Serne, membrte d’Europe Ecologie les Verts, réaggissent. “Alors même que le gouvernement avance vers l’égalité des droits avec l’ouverture du mariage pour tous les couples, c’est une véritable discrimination d’Etat que vient d’entériner la ministre de la Santé. Ils rajoutent “Triste jour pour les hommes homosexuels, mais bien pire encore pour les malades…”, peut on lire dans un communiqué de  presse.