OUPS! LES BONS RÉFLEXES

Par: Julie Bernichan / LCI.fr

Préservatif qui craque ou glisse, relation d’un soir sans protection ou excès de confiance en votre partenaire qui n’a pas fait le test…Les raisons de suspecter une infection par le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) sont nombreuses. Et ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de symptômes apparents que le virus ne se propage pas dans l’organisme. Alors pour se protéger, la seule arme efficace reste le préservatif. Mais que faire s’il craque ou s’il est absent pour limiter les risques de transmission?

Pour diminuer le risque de contamination, la première des choses à faire est de prendre un traitement post exposition (TPE). Pour être efficace, ce dispositif doit être pris idéalement dans les 4 heures suivant le rapport à risque. Au plus tard, dans les 48 heures. Bien sûr, plus il est pris tôt, plus il est efficace. Le traitement se prolonge ensuite sur un mois. Où se le procurer? Aux urgences de l’hôpital le plus proche. N’hésitez pas à préciser l’objet de votre venue à un membre du personnel médical pour accélérer votre prise en charge.

Malheureusement, la confiance en votre partenaire ne suffit pas à tenir éloigné le VIH. Même si il ou elle est de bonne foi, «beaucoup de personnes ne savent pas qu’elles sont porteuses du VIH, d’une hépatite ou d’une IST (infection sexuellement transmissible), simplement parce qu’elles n’ont aucun symptôme». Du coup, la seule solution pour être certain: se faire dépister. Plus vite le diagnostic est réalisé, meilleure sera la prise en charge. On peut être séropositif (porteur du VIH) sans jamais avoir le sida, celui-ci se déclarant lorsque l’organisme n’est plus en mesure de lutter contre l’infection.